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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 23:39
Le désir, la séduction, la libido...
 
L’amour est bon pour le cœur 
Si le cœur est au centre du sentiment amoureux, le désir et la sexualité lui sont en retour extrêmement bénéfiques ! Deux études britannique et américaine de 1997 et 2003 montrent les vertus thérapeutiques de l'activité sexuelle sur le cœur.
Les risques cardiaques diminuent à mesure que la fréquence des relations sexuelles augmente. Pendant la période d’excitation, la fréquence cardiaque passe de 75 pulsations par minute à plus de 100 pulsations par minute, voire 180 pulsations au moment de l’orgasme. Faire l’amour, c’est un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui a besoin de travailler pour bien se porter.
D'une manière générale, l’acte d’amour allonge la vie. La même étude britannique a démontré que le taux de mortalité des hommes menant au moins 2 relations sexuelles par semaine était 2 fois plus bas que le taux de mortalité de ceux qui en avaient moins d'une par mois.
«Faire l'amour au moins 3 fois par semaine prolonge l'espérance de vie de 10 ans en moyenne», affirme le Dr David Weeks, chercheur au Royal Hospital d'Edimbourg, en Ecosse. Des relations sexuelles harmonieuses peuvent être le synonyme d’une vie heureuse. Or les gens heureux ont certainement l’air plus jeunes…
 
Les plantes du désir féminin
L’absence de désir est le trouble sexuel n°1 chez les femmes. Pour 87% des femmes, le désir est très important dans la sexualité ; or 64% d’entre elles disent ne rien faire pour le relancer (Ce que les Femmes préfèrent… Première enquête sur le Désir féminin, Sylvain Mimoun, 2008).
 
Les hormones du désir
Les hormones ont une influence fondamentale sur le désir. Or, toutes les femmes passent par des périodes de grands changements hormonaux : l’accouchement et la ménopause.
Après un accouchement, l’imprégnation hormonale se modifie et entraîne souvent une baisse passagère de la libido, avec la sécrétion de prolactine, une hormone anti-désir.
Mais la période la plus critique est sans aucun doute celle de la pré-ménopause et de la ménopause :la progestérone du désir est en baisse, la chute du taux d’estrogènes provoque de plus perte d’élasticité et amincissement des parois vaginales : les rapports sexuels sont parfois désagréables, voire même douloureux.
Bien souvent, les plantes vont pouvoir vous aider, sans risque ni effet secondaire, avec des bonus équilibrants et régulateurs pour votre beauté et votre santé.
 
Les plantes de votre désir.
La Berce
Heracleum sphondylium (« vertèbre d’Hercule »), appelée aussi Patte-d'ours, Herbe du Diable, Angélique sauvage.
Dans l’Antiquité, la Berce était dédiée au héros grec Hercule à la force légendaire : sa très grande taille peut aller de 1,50m à 3m ! Sa tige est dressée, robuste, duveteuse et creuse, avec des fleurs blanches en ombelles. Les feuilles apparaissent avant les fleurs et ont une forme rappelant les pattes d'ours.
La berce est un bon diurétique, elle soulage les règles douloureuses et améliore les règles insuffisantes. Mais ce sont surtout ses propriétés aphrodisiaques qui sont intéressantes : tonique, stimulante, excitante, elle redonne l'appétit sexuel et le plaisir aux jeux de l'amour. C’est en 1926 que le Dr Leclerc découvrit ses vertus excitantes.
Ses propriétés sont proches de celles du ginseng, et utilisées en phytothérapie notamment pour relancer le « circuit du plaisir ».
La berce contient une substance voisine de la testostérone, l’hormone sexuelle mâle du désir. Son rôle est indispensable dans le désir féminin : elle contribue à une sexualité féminine épanouie. La testostérone augmente la libido et la vitalité. Elle rend particulièrement sensibles les zones érogènes, entraîne une érotisation du cerveau en augmentant fantasmes et imaginaire sexuel.
Vous pouvez confectionner vous-même votre Vin de berce : laissez macérer 24 h, dans 1 litre de vin rouge, 50 g de racines et de feuilles coupées en petits morceaux, puis passez; 1 petit verre avant les repas.
 
La Sauge sclarée
Salvia  - « celle qui sauve » en latin.
La sauge était la plante médicinale la plus utilisée dans la Grèce et la Rome antique. Au Moyen Age elle fut reconnue comme une panacée (« qui guérit tout ») tant ses vertus étaient nombreuses. « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin d'un médecin » dit encore aujourd’hui un proverbe provençal.
Bonne aussi pour la libido, la sauge est une source de phyto-estrogènes. Elle est l'alliée de la femme et l'accompagne durant les différentes étapes de sa vie.
Les estrogènes, hormones féminines du désir, jouent un grand rôle dans la libido de la femme et plus globalement dans sa vie sexuelle. Ils ont un effet important sur l'humeur et sur certaines fonctions cérébrales : c’est leur action sur certains neurotransmetteurs dans le cerveau qui créent le désir sexuel. Les estrogènes permettent de plus une bonne lubrification vaginale et un flux sanguin constant, favorisant l’érection du clitoris. Ils sont également impliqués dans le contrôle du cycle menstruel, l’équilibre interne du système cardio-vasculaireet du squelette, et le développement du système nerveux central.
L'infusion de sauge a une action indéniable sur les bouffées de chaleur et les suées nocturnes survenant à la pré-ménopause et à la ménopause. Les bains de sauge soulagent les règles douloureuses ; pris pendant un mois avant l'accouchement, ils le faciliteront.
 
L’Agripaume
Leonorus cardiaca, pour un cœur de lionne !
Comme son nom l’indique, cette plante s’intéresse au cœur. Ses fleurs ont le pouvoir d’éloigner l’humeur mélancolique et de «guérir des infirmités du cœur».
Connue déjà en Grèce antique, elle faisait partie des jardins des monastères au VIIe siècle. Répandue en Amérique du Nord, elle pousse en colonies, dans des endroits fréquentés par les humains.
L’agripaume est un tonique cardiaque fort intéressant, notamment dans les cas de tachycardie et d’anxiété. Son action calmante réduit la fébrilité et favorise le sommeil.
C’est également un tonique utérin intéressant et une précieuse alliée en période de ménopause. Elle réduit les bouffées de chaleur et les sautes d’humeur.
En teinture-mère, 5 à 20 gouttes dans quelques gorgées d’eau, 1 à 3 fois par jour avant les repas est un dosage moyen.
 
La grande Capucine
Tropaeolum majus, ou Cresson du Pérou.
La mode de la capucine est lancée en France en 1680, lorsqu'elle est présentée à Louis XIV. Cette fleur surprenante, « chapeau de lutin », plaît au roi, qui en apprécie les couleurs jaunes et orangées : il en offre un bouquet à Mme de Maintenon, et la cour l'adopte aussitôt.
La capucine a aussi été surnommée « fleur de l’amour ». Ses propriétés poivrées et soufrées sont réputées améliorer les performances sexuelles. Sa richesse en vitamines et en soufre, lui confère des vertus stimulantes, anti-âge et aphrodisiaques.
La clé du plaisir : en salade. Ses fleurs et ses jeunes feuilles, rappelant le goût des câpres, se marient très bien avec la scarole et autres laitues, elles relèvent aussi le goût des Romaines. Pour des baisers aphrodisiaques, mâcher les feuilles de la plante laisse un goût poivré dans la bouche…
 
Le Chardon marie
Silybum marianum
La légende dit que Marie, voyageant d'Égypte en Palestine pour échapper à Hérode, aurait caché l'enfant Jésus sous un bosquet de chardons, où elle lui aurait donné le sein. Quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, d'où les nervures blanches caractéristiques à cette espèce. Cette légende est peut-être aussi à l'origine de la tradition qui voulait que la plante facilite la lactation.
Connu depuis la Grèce Antique pour ses propriétés purificatrices du foie et des reins, le chardon marie contient dans ses graines un complexe flavonoïde : la silymarine, à la grande puissance anti-oxydante, qui diminue le phénomène de destruction des cellules. Excellent agent drainant, il favorise l'élimination des toxines et la digestion des graisses, et aide aussi pour les troubles menstruels et les varices.
 

Les plantes du désir masculin
L’homme vit sa sexualité comme un signe de puissance et de confiance en soi. Le premier souci rencontré par les hommes, ce n’est pas le manque de désir, mais plutôt le mal à le satisfaire : le manque de performance, ou les troubles de l'érection. Ils ressentent alors la perte de leurs fonctions vitales, de leur « vigueur », et de leur plaisir de vivre.
 
Les hommes aussi connaissent leur andropause !
L’andropause va commencer au début de la quarantaine, et la diminution progressive de la production de la testostérone va s'accompagner de changements sur le plan psychologique et physique.
Les changements psychologiques observés sont : nervosité, sautes d'humeur, troubles de la mémoire et de concentration, et même parfois dépression.
Dans les changements physiques : une transformation de votre silhouette, caractérisée par un gain de poids surtout à l'abdomen. C’est la « bedaine » de la quarantaine. Mais aussi une baisse de l'énergie physique, de la résistance ; des insomnies et des envies de faire la sieste. Vous pouvez ressentir des palpitations, transpirer beaucoup, et souffrir de douleurs musculaires et raideurs articulaires.
Enfin, l’andropause se caractérise par des troubles de la sexualité : libido en berne, troubles de l'érection ou même impuissance (chez 20% des hommes de 55 ans, 30% des hommes de 65 ans et 50% des hommes de 75 ans et plus).
Seules des plantes pourront prendre en compte la totalité des besoins masculins en matière de désir, sans aucun danger pour la santé, mais au contraire en la protégeant, notamment du vieillissement, du stress et des risques cardiovasculaires. Pour une séduction qui perdure sans jamais s’émousser !
 
Le Ginseng
Panax ginseng : « Panax » signifie en grec « qui guérit tout ». Le ginseng, c’est l’essence de l’homme, des termes chinois « gin » : l’homme, et « seng » : l’essence. Une autre version l’attache au chinois « jen-shen », littéralement « plante-homme » : la forme de ses racines rappelle celle de l'être humain. Le ginseng est d’ailleurs aussi appelé « la racine de vie ».
Le ginseng est la plante médicinale qui jouit de la plus grande renommée en Asie. Les médecins chinois considèrent le ginseng asiatique (Panax Ginseng) comme un tonique du Qi, la source de l'énergie vitale. Pour les Occidentaux, le ginseng est un tonique stimulant adaptogène : qui s’adapte à l’organisme exactement selon ses besoins spécifiques. Le ginseng renforce tout le système immunitaire, et permet de combattre le stress, la fatigue et les problèmes sexuels ; il améliore la mémoire et la concentration.
En Asie, en Chine, en Corée et au Japon le Ginseng est considéré comme un aphrodisiaque depuis des millénaires. Marco Polo en parle même dans son Livre des Merveilles. Il était surtout utilisé par les hommes en cas d’impuissance ou pour augmenter leur vigueur et leur puissance sexuelle. C’était le cas de l’Empereur de Chine qui dans la Cité Interdite devait satisfaire ses mille épouses et concubines ! L’ambassadeur du Siam fit profiter notre Roi Soleil Louis XIV des vertus du ginseng pour améliorer ses performances…
Dans son Aromathérapie, le docteur Jean Valnet propose une recette de vin aphrodisiaque : faites macérer pendant 15 jours 30 g de ginseng, 30 g de cannelle, 30 g de vanille et 30 g de rhubarbe dans un litre de vin de Malaga ou de vin vieux de Chablis. Filtrez et ajoutez ensuite 15 gouttes de teinture d'ambre.
 
Le Muira puama
Ptychopelatum olacoides est le nom scientifique de cet arbuste de 5 m de haut, au tronc gris et aux fleurs blanches très parfumées. Le nom Muira puama vient du langage populaire des Indiens du Brésil, et signifie « bois-bandé », selon une expression créole venue des Antilles.
Les Indiens de l'Amazonie utilisent le Muira puama pour traiter l'impuissance, les problèmes neuromusculaires, les rhumatismes et la grippe. Il est aussi employé comme tonique nerveux et sexuelet comme aphrodisiaque, pour la perte du désir et le manque d'érection
Utilisé également pour les cas de fatigue générale, le Muira puama apporte vitalité et vigueur et aide à lutter contre un affaiblissement passager de l'organisme grâce aux sels minéraux, aux acides aminés et autres oligo-éléments qu'il contient. L'extrait d'écorce et de racine de cet arbuste sont sources d’esters d'acides gras bénéfiques pour l'eutonie de l'appareil génital et du système nerveux central.
Le cuatama est un tonique traditionnel brésilien à base de Muira puama, de guarana, de gingembre et de Trichilia catigua.
 
Les OPC du Raisin
Les OPC de raisin sont contenus dans l’enveloppe des pépins du raisin. Ces flavonoïdes sont des pigments protecteurs dont la puissance anti-oxydante cellulaire combat le vieillissement, mais préside également à la protection et la régénération du système cardiovasculaire. Comme ils se lient au collagène des parois vasculaires, les OPC renforcent la résistance et l’élasticité des vaisseaux sanguins : artères, veines et capillaires.
Les OPC du raisin favorisent dans le même temps la vasodilatation, propice à l’érection pour les vaisseaux sanguins du pénis. Lors de l’érection, les vaisseaux sanguins se dilatent – vasodilatation – pour permettre l’arrivée en force du sang dans le pénis ; la compression musculaire qui s’ensuit empêche le sang de s’évacuer.
Une action excellente pour la santé, qui profite également au désir de l’homme !
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