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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 21:06

De nombreuses substances extraites de plantes, tels la maca, le catuaba, l'avoine, le dong quai, le damiana, le yohimbe, le tongkat ali… dont la connaissance est fréquemment issue d'un usage traditionnel séculaire souvent confirmé par la recherche scientifique contemporaine, peuvent stimuler la libido des hommes comme celle des femmes et les aider à partager une sexualité naturellement plus épanouie.

couple

Depuis l'aube des temps, les hommes et les femmes ont cherché les moyens d'améliorer ou de réveiller leur sexualité ; la médecine traditionnelle faisait une large place aux aphrodisiaques et toniques sexuels. Les dysfonctions sexuelles n'ont cependant fait leur entrée dans l'enseignement de la médecine que dans les années 1970. Pendant les deux décennies suivantes, les efforts thérapeutiques ont porté sur l'impuissance masculine. Depuis 1980, les recherches sur les secrets de la sexualité féminine sont maintenant plus nombreuses.

 


Ménopause et sexualité

Quarante-trois pour cent des femmes souffriraient de troubles de la sexualité : absence de fantasmes, de désir ou de réceptivité sexuelle, difficultés à atteindre l'orgasme, rapports douloureux… Une sorte d'équivalent de l'impuissance sexuelle masculine, qui se manifeste particulièrement autour de la ménopause, associée à un ralentissement de l'activité ovarienne et à une diminution des taux d'hormones sexuelles (œstrogènes, progestérone et testostérone). Cette baisse des taux d'hormones sexuelles, en particulier ceux de la testostérone, peut avoir une incidence sérieuse sur le désir sexuel éprouvé par une femme.
La déficience en œstrogènes qui apparaît après la ménopause provoque une atrophie urogénitale, conduisant à une diminution de la lubrification vaginale ainsi qu'à des altérations physiques susceptibles d'affecter le fonctionnement sexuel. Cela peut se traduire par un déclin de l'intérêt sexuel, mais la capacité à devenir sexuellement excitée peut également être perturbée.

Sans testostérone, les femmes n'ont plus de désir sexuel

Tout comme les hommes fabriquent de petites quantités d'œstrogènes, les femmes, elles, produisent de la testostérone avec leurs ovaires et leurs glandes surrénales. Chez l'homme, la testostérone stimule l'énergie et la libido, maintient la masse musculaire, renforce les os et, chez les femmes, assure la sensibilité au plaisir sexuel. Avec les années, l'organisme des femmes produit moins de testostérone. Vers quarante ans, une femme produit environ la moitié de la testostérone qu'elle produisait à vingt ans. Avec la ménopause ou une ablation des ovaires, ces niveaux chutent encore plus. Des études ont montré que la diminution d'énergie, de désir sexuel que les femmes connaissent après la ménopause est directement liée à une baisse des niveaux de testostérone.

Chez l'homme, le monoxyde d'azote est un médiateur indispensable

monoxyde d'azoteLa stimulation sexuelle fait réagir l'organisme qui libère toute une cascade de substances chimiques orientant le flux sanguin dans les organes génitaux. Chez la femme, cela conduit à la lubrification et à la congestion des organes lorsque l'organisme se prépare au rapport sexuel. Chez l'homme, cet afflux sanguin est dirigé vers une paire de poches appelées corps caverneux, à l'intérieur du pénis. Cet afflux sanguin est indispensable au gonflement et au durcissement du pénis. La stimulation sexuelle provoque la libération du monoxyde d'azote (NO), qui est un des principaux médiateurs à l'origine d'une érection. Cette libération est localisée et commence à partir des cellules endothéliales des corps caverneux et des neurones non adrénergiques et non cholinergiques. Le monoxyde d'azote active la guanylate cyclase, avec pour conséquence une transformation de la guanosine triphosphate en guanosine monophosphate cyclique (GMPc). L'accumulation de GMPc provoque entre autres une relaxation des muscles lisses des artères dans le pénis et du tissu dans les corps caverneux ainsi que l'engorgement du pénis et, à terme, l'érection.
Une molécule d'oxyde nitrique est produite lorsqu'une enzyme, la NO synthase ou NOS, abondante dans les cellules, arrache un atome d'azote d'une molécule de L-arginine pour le combiner à un atome d'oxygène. Les molécules de NO ayant une très courte durée de vie - leur demi-vie se mesure en secondes -, leur site d'action doit être très proche de celui où elles sont générées. L'oxyde nitrique formé dans les cellules artérielles endothéliales passe directement et immédiatement dans les cellules musculaires lisses adjacentes.

Chez la femme aussi, le monoxyde d'azote a un rôle important

femmeUn corps caverneux est une boule spongieuse de tout petits nerfs entourés de vaisseaux sanguins que l'on trouve dans le pénis de l'homme mais également dans le clitoris de la femme. Il devient actif lorsque, pendant les périodes d'excitation sexuelle, il est engorgé de sang. Chez l'homme, l'obtention d'une érection et de sensations optimales, et chez la femme, le plaisir sexuel et l'atteinte de l'orgasme dépendent du bon fonctionnement du corps caverneux. Dans l'un comme l'autre cas, le monoxyde d'azote et son métabolite, le GMPc, jouent un rôle déterminant. Un flux sanguin insuffisant peut être responsable chez l'homme de problèmes d'érection et chez la femme d'une réponse sexuelle perturbée qui peut se traduire par une incapacité à atteindre l'orgasme, des orgasmes retardés ou une sécheresse vaginale. Or, avec le passage des années, les niveaux d'oxyde nitrique déclinent rapidement et pourraient avoir besoin d'être « boostés » par une supplémentation.
Chez des rats femelles, la libération d'oxyde nitrique déclenche une chaîne d'événements qui commence par celle du facteur de libération de l'hormone lutéinisante (LHRH), suivie par celle de l'hormone lutéinisante qui conduit à l'ovulation ainsi qu'à des comportements attirant le mâle et favorisant l'accouplement. Donner aux rates un médicament inhibant la production de NO (en bloquant l'activité de la NOS) interrompt cette chaîne de comportements1. Une autre étude sur des rats montre que le NO produit dans l'utérus des animaux empêche les muscles utérins de se contracter au cours de la grossesse mais pas au cours de l'accouchement et que ses niveaux sont contrôlés par les œstrogènes2.

L'arginine, un précurseur du monoxyde d'azote

L'arginine est un précurseur du monoxyde d'azote (NO) auquel on attribue une responsabilité majeure dans la production de l'érection. Une formation ou une action perturbée de l'oxyde nitrique étant l'une des principales causes de dysfonctionnement érectile, il est normal de penser qu'une supplémentation en arginine ait un effet bénéfique stimulant la libido, produisant plus de sensation et augmentant leur intensité, chez les femmes comme chez les hommes3.
Une supplémentation en arginine favorise la production naturelle de monoxyde d'azote dans l'organisme. Tout comme le Viagra®, l'arginine agit en « boostant » les niveaux de GMP cyclique. Plus les niveaux de GMPc sont maintenus, plus il y a de chance d'obtenir et de conserver une érection.
Chez des sujets hypertendus parce que leurs cellules artérielles endothéliales sont endommagées et ne peuvent plus produire d'oxyde nitrique, une intraveineuse avec de l'arginine fait chuter leur pression sanguine.
ArgininePour sa capacité à détendre les cellules des muscles lisses, l'arginine est reconnue comme le principal, si ce n'est le seul, produit neurochimique responsable des érections. À l'inverse, en interrompant la synthèse du monoxyde d'azote par un produit chimique interférant avec l'activité de la NOS, il est possible de totalement prévenir les érections.
Quinze hommes impuissants prennent dans un premier temps pendant quinze jours un placebo sans ressentir aucune amélioration4. Ensuite, à leur insu, on leur a donné 2,8 g d'arginine pendant deux semaines. Six des quinze sujets ont alors fait état d'une amélioration de leurs érections alors qu'ils prenaient de l'arginine. Ils ont aussi constaté une augmentation de leur libido et de leur virilité. Leur âge moyen était inférieur de 18 ans à celui des sujets ne répondant pas au traitement. Les chercheurs se sont demandés si la réponse dépendante de l'âge signifiait un déficit en arginine. Plus les artères étaient endommagées par la plaque d'athérome, moins de NO était formé et libéré5.

L'arginine est également bénéfique chez les femmes

Le monoxyde d'azote produit à partir d'une supplémentation en arginine améliore la circulation vaginale et stimule les nerfs périvasculaires de la région génitale impliqués dans l'excitation sexuelle. La supplémentation en arginine est donc également recommandée chez la femme pour sa capacité à stimuler la synthèse du monoxyde d'azote.

L'ashwagandha (Withania somnifera) normalise la fonction sexuelle

AshwagandhaL'ashwagandha occupe dans l'ayurvédique indienne une position similaire à celle du ginseng dans la médecine chinoise. La tradition ayurvédique lui attribue des vertus aphrodisiaques chez l'homme comme chez la femme. Et la médecine indienne le prescrit aux adultes ayant une faible libido et pour améliorer la fonction sexuelle. Des études de laboratoire indiquent qu'il stimule la production d'oxyde nitrique. Dans des études sur animaux, il a montré un effet bénéfique contre le stress. Les facteurs de stress de tous ordres compromettent chaque système de l'organisme. C'est aussi un adaptogène qui aide l'organisme à normaliser ses différentes fonctions, et, plus particulièrement, la fonction sexuelle.

L'Avena sativa améliore la libido des hommes et des femmes

AvoineEn 1986, l'Institute for Advanced Study of Human Sexuality, un troisième cycle universitaire de spécialisation en sexologie, (à San Francisco, aux États-Unis) a conduit une étude pilote sur l'Avena sativa. Les volontaires participant à cette étude souhaitaient améliorer leur réponse sexuelle. Leurs dysfonctionnements ou insatisfactions allaient de l'impuissance masculine à l'absence de désir féminin, en passant par l'incapacité à répondre sexuellement.
Les sujets, âgés de 22 à 64 ans, incluaient 20 femmes et 20 hommes qui ont reçu trois jours par semaine pendant six semaines une gélule de 300 mg d'Avena sativa. Les hommes ont vu leurs sensations de plaisir augmenter de 22 % et les femmes de 15 %. La fréquence d'orgasme des hommes a été accrue de 36 % et celle des femmes de 29 %.
L'Avena sativa contient un alcaloïde, l'avénine, qui stimule le système nerveux central. L'avénine ressemble à la testostérone par son aspect chimique et se lie à la SHBG (Sec hormone binding protein), permettant à davantage de testostérone inactive de devenir opérationnelle, améliorant ainsi la libido6.

L'écorce de catuaba (Erythroxylum catuaba), l'aphrodisiaque le plus renommé du Brésil

CatuabaLe catuaba a un long passé d'utilisation en phytothérapie comme aphrodisiaque. Les Indiens Tupi du Brésil sont les premiers à avoir découvert ses qualités aphrodisiaques ; de nombreux chants vantant ses propriétés ont été composés. Les indigènes utilisent le catuaba depuis des générations et des générations pour stimuler le désir sexuel. C'est la plus célèbre de toutes les plantes aphrodisiaques du Brésil. L'infusion d'écorce est utilisée en médecine traditionnelle brésilienne comme aphrodisiaque et stimulant du système nerveux central.

Cimicifuga racemosa, ou actée à grappes noires (black cohosh), soulage les symptômes de la ménopause

L'actée à grappes noires, ou Cimicifuga racemosa, est utilisée depuis des siècles pour traiter les problèmes gynécologiques. En Allemagne, elle est utilisée en prescription médicale de routine pour atténuer les bouffées de chaleur, les suées nocturnes, la sécheresse vaginale, diminuer l'insomnie, la nervosité et la dépression associées à la ménopause. Les Amérindiennes la connaissent depuis plus de 10 000 ans et l'utilisent entre autres pour régulariser le cycle menstruel, mais aussi comme antispasmodique pour calmer les crampes menstruelles et les douleurs de l'accouchement.
CimicifugaDes études cliniques ont montré que l'actée soulage non seulement les bouffées de chaleur mais également les symptômes de dépression et d'atrophie vaginale chez la femme ménopausée. Une étude en double aveugle a ainsi porté sur 80 patientes qui ont reçu du Cimicifuga racemosa, des œstrogènes conjugués ou un placebo pendant douze semaines. La prise de Cimicifuga racemosa a donné de meilleurs résultats que les œstrogènes et le placebo par rapport à l'index ménopausique Kupperman, au test d'anxiété Hamilton et aux symptômes vaginaux. Le nombre moyen de bouffées de chaleur est passé de cinq à moins d'une dans le groupe prenant du Cimicifuga racemosa contre cinq à 3,5 dans celui prenant des œstrogènes. L'effet du Cimicifuga sur la paroi vaginale a été impressionnant. Alors que les œstrogènes et le placebo avaient un effet minime, il a considérablement augmenté le nombre de cellules superficielles7.

Le damiana (Turnera diffusa, var. aphrodisiaca) stimule le désir des femmes

DamianaDans l'ancienne civilisation maya, le damiana était utilisé comme aphrodisiaque. Un missionnaire espagnol a été le premier à rapporter que les Indiens mexicains faisaient une boisson avec les feuilles de damiana et du sucre qu'ils buvaient pour ses propriétés supposées améliorer et stimuler les rapports sexuels.
Une seule étude clinique a été réalisée pour valider son usage traditionnel dans les dysfonctionnements sexuels et l'impuissance. En 1999, des chercheurs italiens ont administré du damiana à des rats sexuellement impuissants ou normaux. Sur les animaux sexuellement normaux, l'extrait de damiana n'a eu aucun effet, par contre, chez les rats impuissants, il a augmenté le pourcentage d'animaux parvenant à éjaculer et les a rendus sexuellement plus actifs8.
La capacité du damiana a améliorer le désir sexuel chez les femmes a été examinée par des chercheurs de l'école de médecine de l'université d'Hawaï sur 77 femmes âgées de 21 ans qui souhaitaient améliorer leur fonction sexuelle. Trente-quatre d'entre elles ont pris une préparation contenant du damiana avec du ginseng, du Ginkgo biloba et de l'arginine, ces quatre nutriments agissant de façon synergique pour améliorer la circulation sanguine vers les organes sexuels, quarante-trois ont reçu un placebo. Après quatre semaines, 73 % des femmes prenant la préparation ont rapporté une amélioration globale de leur vie sexuelle contre 37,2 % de celles du groupe placebo. Les améliorations incluaient le désir sexuel, une diminution de la sécheresse vaginale, la fréquence des rapports sexuels et des orgasmes ainsi qu'une augmentation des sensations clitoridiennes9. Le damiana a de surcroît un avantage additionnel : il peut aider à perdre du poids. Des travaux de recherche effectués au centre médical de Charlottenlund au Danemark ont permis d'observer que le damiana ralentissait le vidage des aliments de l'estomac. En d'autres termes, cela veut dire qu'il provoque une sensation de satiété même après la consommation d'un repas léger, empêchant de trop manger et favorisant une bonne digestion10.

Le dong quai, un tonique particulièrement important pour les femmes

DongQuaiLe dong quai (Angelica sinensis) est une herbe aromatique qui pousse en Chine, en Corée et au Japon. Sa réputation le place tout de suite derrière le ginseng et il est considéré comme la plante tonique la plus importante pour les femmes. Il est surnommé le « ginseng féminin ». Il est utilisé dans pratiquement toutes les affections gynécologiques, de la régulation du cycle menstruel au traitement des symptômes de la ménopause causés par les modifications hormonales. À la fin des années 1800, un extrait de dong quai connu sous le nom d'Eumenol était devenu populaire en Europe comme tonique pour les femmes. Et c'est encore ainsi qu'il est considéré en Occident.
Le dong quai contient des substances œstrogéniques qui pourraient exercer un effet régulateur sur les niveaux d'œstrogènes et sur les mécanismes biologiques œstrogéniques. Elles semblent renforcer les effets œstrogéniques lorsque les niveaux d'œstrogènes sont bas et entrer en compétition avec eux lorsqu'ils sont trop élevés.

L'épimède (en anglais horny goat weed) augmente la vigueur sexuelle

EpimèdeDans la médecine traditionnelle chinoise, l'usage de l'épimède remonte à plus de 2 000 ans. Chez la femme, il est principalement employé pour traiter la fatigue et l'hypertension après la ménopause. Il a la réputation, chez l'homme, de favoriser la production des spermatozoïdes et le désir sexuel ainsi que d'améliorer certains cas d'impuissance.
Horny goat weed peut se traduire par « herbe à chèvre en chaleur ». En fait, l'aspect épineux de l'épimède repousse tous les animaux sauf les chèvres qui, elles, en raffolent. C'est en observant le comportement sexuel torride de ces animaux que des thérapeutes ont compris tout le parti qu'ils pouvaient tirer de l'épimède.
Plusieurs études réalisées en Chine sur l'épimède suggèrent que ses propriétés sont dues à la présence d'un flavonoïde, l'icariine. Elles ont notamment montré que l'extrait d'Epimedium, chez des lapins, détend les muscles lisses du corps caverneux, suggérant son intérêt dans le dysfonctionnement érectile.
De précédentes études s'étaient intéressées à ses propriétés toniques, notamment pour le cœur, les reins et le foie, ainsi que de stimulant sexuel. Elles suggèrent que l'icariine influence favorablement la production de testostérone. L'épimède semble également stimuler les nerfs de l'ensemble du corps, en particulier dans la région génitale.

Le gattilier (Vitex agnus) régule les niveaux hormonaux

Le gattilier était utilisé pour traiter différents problèmes gynécologiques. Pendant la dernière moitié du siècle dernier, il était employé pour traiter le syndrome prémenstruel, les seins douloureux et d'autres maladies gynécologiques. En Europe, c'est un traitement autorisé par la Commission E germanique pour les cycles menstruels irréguliers, le syndrome prémenstruel ou les seins douloureux.
Des études ont montré que le gattilier agit dans le cerveau en affectant le neurotransmetteur dopamine qui, à son tour, agit sur la libération de prolactine. Des niveaux irréguliers de prolactine pourraient contribuer aux douleurs mammaires et aux désagréments liés au syndrome prémenstruel. On a également montré qu'il est bénéfique pour la régulation de plusieurs hormones incluant la progestérone11.

Le gingembre : des vertus aphrodisiaques prônées par les médecins arabes et asiatiques

GingembreLe gingembre est une plante vivace herbacée originaire d'Asie, plus particulièrement d'Inde, de Chine et de l'île de Java. Sa racine est utilisée depuis très longtemps en médecine traditionnelle chinoise, notamment comme stimulant de la digestion. Au xvie siècle, c'est en France un tonique très répandu, connu pour fortifier le cœur et l'estomac, et aider à résister aux venins. Mais sa réputation vient surtout de ses vertus aphrodisiaques utilisées de longue date par les médecines arabe et asiatique. Il est traditionnellement utilisé comme tonique, notamment en cas de fatigue sexuelle.

Le Ginkgo biloba améliore la circulation sanguine

De nombreux travaux ont montré que le Ginkgo biloba aide à améliorer le flux sanguin dans les petits vaisseaux, augmente l'oxygénation des tissus, protège les vaisseaux sanguins des lésions radicalaires et restaure l'élasticité et le tonus de tout le système circulatoire. Ces propriétés rendent le Ginkgo biloba particulièrement efficace pour améliorer le fonctionnement sexuel de l'homme comme celui de la femme.
ginkoDans une étude réalisée en Allemagne, 60 hommes avec un dysfonctionnement érectile ont pris pendant 12 à 18 mois quotidiennement 60 mg de Ginkgo biloba. Les premiers signes d'améliorations sont apparus après 6 à 8 semaines de traitement. Au bout de six mois, la moitié des sujets avaient retrouvé leur fonction érectile12.
À l'université de Californie de San Francisco, un essai ouvert a été conduit sur 63 sujets (dont 33 femmes) pour regarder si le Ginkgo biloba pouvait aider à traiter des dysfonctionnements sexuels induits par un traitement antidépresseur. Les sujets ont reçu quatre fois par jour 60 mg de Ginkgo biloba ou deux fois par jour 120 mg. Les femmes ont mieux répondu aux effets stimulant la sexualité du Ginkgo biloba que les hommes, avec des taux de succès de 91 % contre 76 %.

La maca, ou ginseng péruvien, améliore la résistance au stress et l'activité sexuelle

La maca (Lepidium meyenii) appelé également « ginseng péruvien » est une plante qui pousse au Pérou sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes, entre 3 800 et 4 500 mètres d'altitude. Les peuples Pumpush et Yaros employaient sa racine pour tonifier l'organisme et combattre la faim. Après avoir colonisé ces populations, les Incas ont développé la culture de la maca. L'empereur Inca en donnait à ses soldats avant les expéditions et les batailles pour décupler leur force et leur courage.
La médecine péruvienne utilise les vertus médicinales de son tubercule séché pour traiter des troubles de la sexualité et de la reproduction, pour stimuler le système immunitaire, soigner l'anémie, les troubles menstruels ou atténuer les symptômes de la ménopause.
MacaDans les années 1960-1970, des chercheurs de l'université de Cayetano Heredia, à Lima, ont étudié les effets de la poudre de racine de maca sur des rats mâles et femelles. Ils ont montré qu'elle augmentait la résistance et la force physiques, la fertilité et l'activité sexuelle ainsi que la résistance au stress. D'autres études sur des rongeurs ont ensuite montré qu'elle améliorait le comportement sexuel. Des chercheurs chinois ont testé les effets d'un extrait liquide de maca sur le comportement sexuel de rats et de souris. Au bout de 22 jours d'administration par voie orale de l'extrait, la fréquence des rapports sexuels des animaux avait augmenté et ils avaient besoin de moins de temps pour obtenir une érection13. Chez des rats, il augmente la spermatogenèse14. Une étude sur l'homme confirme qu'il améliore la production de spermatozoïdes ainsi que leur motilité15.
Une étude de douze semaines a été réalisée sur des hommes âgés de 21 à 56 ans. Ils ont reçu quotidiennement 1 500 mg de maca, 3 000 mg de maca ou un placebo. Huit à douze semaines de supplémentation ont amélioré leur désir sexuel16. Par contre, elle n'a eu aucune incidence sur les niveaux sériques de testostérone ou d'œstradiol.
Au moment de la ménopause, les femmes se plaignent souvent d'une perte de désir sexuel qui s'accompagne d'une sécheresse vaginale. La maca agit comme un régulateur de l'axe hypothalamo-hypophysaire et favorise la restauration d'un équilibre hormonal.

De faibles niveaux de magnésium sont observés chez des sujets souffrant d'éjaculation précoce.

magnesiumL'éjaculation précoce est le dysfonctionnement sexuel le plus courant chez l'homme. Le magnésium est l'un des éléments présent dans la semence de l'homme, il est indispensable à l'activité de certaines enzymes. Une diminution des niveaux de magnésium a pour résultat une augmentation de la thromboxane A2 qui conduit à une élévation du calcium intracellulaire endothélial et finalement à un déclin des niveaux d'oxyde nitrique. L'oxyde nitrique étant un facteur de détente des muscles lisses vasculaires, la contraction des muscles lisses caverneux résultant de la diminution des niveaux d'oxyde nitrique pourrait être un facteur contribuant à l'éjaculation précoce. Une étude de cas contrôlés a été réalisée sur 19 sujets souffrant d'éjaculation précoce et 19 sujets sans problème. Les résultats ont montré que les niveaux de magnésium sérique séminaux étaient nettement plus bas chez les patients souffrant d'éjaculation précoce que chez les témoins17.

Le muira puama améliore la libido et soigne les dysfonctionnements sexuels

Muira-PuamaLe muira puama (Ptychopetalum olacoides) est un buisson brésilien utilisé depuis fort longtemps par la médecine populaire en Amérique du Sud comme aphrodisiaque et tonique sexuel pour soutenir la virilité et traiter l'impuissance. Des études sur l'homme ont corroboré l'usage du muira puama pour améliorer la libido et traiter les dysfonctionnements érectiles.
Dans une étude conduite à l'Institut de sexologie, à Paris, sous la supervision du Dr Jacques Waynberg, 262 patients mâles connaissant une absence de désir sexuel et une incapacité à atteindre ou à maintenir une érection ont été traités avec 1 à 2,5 g quotidiens d'un extrait de muira puama. Après deux semaines de traitement, 51 % des patients souffrant d'un dysfonctionnement érectile ont fait état d'améliorations significatives. De plus, 62 % des patients souffrant d'une perte de libido ont rapporté que l'extrait de muira puama avait un effet dynamisant18.
Une étude sur des lapins a indiqué que le muira puama avait la capacité de relâcher les corps caverneux dans le pénis, favorisant ainsi son engorgement19. Une autre étude indique qu'il pourrait bloquer l'activité d'une enzyme, l'acétylcholinestérase, libérant ainsi davantage d'acétylcholine pour aider à la dilatation des vaisseaux sanguins de la région génitale.

Le tongkat ali (Eurycoma longifolia Jack) accroît les niveaux de testostérone libre et l'activité sexuelle

Le tongkat ali (Eurycoma longifolia) est un arbre qui pousse dans la jungle de Malaisie. Il est utilisé depuis plusieurs centaines d'années dans ce pays et en Indonésie pour stimuler de façon efficace et sans danger la libido des femmes comme celle des hommes. Surnommé le « ginseng malaisien », il est utilisé depuis des siècles dans le sud-est asiatique pour favoriser le bien-être, accroître la force et la libido. Aujourd'hui, il est utilisé de plus en plus souvent comme une alternative naturelle et efficace aux médicaments stimulant la sexualité.

 

Tongkat ali

Les premières études expérimentales animales se sont principalement concentrées sur ses propriétés aphrodisiaques. Des souris traitées avec du tongkat ali avaient une activité sexuelle beaucoup plus importante que des animaux témoins. Leur testostérone sérique avait également augmenté de 480 %20. Un certain nombre d'autres études animales montrent qu'il augmente les performances sexuelles21, 22.
Un essai réalisé sur des tissus de testicules humains incubés dans un extrait de racine de tongkat ali montre une augmentation significative de la concentration en testostérone et en ses précurseurs, suggérant qu'il a la capacité d'augmenter la biosynthèse des androgènes23.
Une étude randomisée a été réalisée sur 30 volontaires par une équipe de chercheurs de l'université de Malaya, en Malaisie, pour observer les effets d'un extrait de tongkat ali, le LJ-100™, sur leurs niveaux de testostérone, de DHEA, de SHBG ainsi que sur leur qualité de vie. Les volontaires, des hommes mariés âgés de 31 à 52 ans, ont pris deux gélules par jour de LJ-100™ pendant trois semaines. On leur a prélevé des échantillons de sang et donné des questionnaires à remplir pour évaluer leur vie et leur santé sexuelles. Dans 62 % des cas, une augmentation du désir et des performances sexuelles a été observée ainsi qu'une amélioration de leur bien-être physique, sexuel et psychologique. Leurs niveaux de testostérone n'ont pratiquement pas été modifiés, ceux de DHEA ont augmenté de 26 % après une semaine de traitement et de 47 % après trois semaines. Ceux de SHBG ont diminué après une semaine dans 36 % des cas et dans 66 % des cas après trois semaines. En parallèle, les niveaux de testostérone libre ont augmenté.
Le mécanisme d'action du LJ-100™ a été étudié en évaluant in vitro la formation de cGMP et de cAMP, deux messagers chimiques naturels indispensables à la formation d'une érection, sur des corps caverneux de lapins. L'extrait a augmenté et stimulé les niveaux de ces deux messagers de façon dose-dépendante, même en l'absence de stimulus sexuel, indiquant la relaxation des muscles lisses.
Une autre étude actuellement en cours, réalisée par le gouvernement malaisien et l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), a été conçue pour déterminer de quelle manière l'Eurycoma longifolia accroît la disponibilité de la testostérone.

Le Tribulus terrestris utilisé depuis des milliers d'années

Le Tribulus terrestris est utilisé depuis les temps anciens en Inde pour traiter les problèmes sexuels de l'homme comme ceux de la femme. Il a un effet bénéfique sur le métabolisme de la testostérone. Des études ont montré qu'il :


• améliore les dysfonctionnements érectiles ;
• accroît la fertilité des hommes et des femmes ;
• abaisse les niveaux de cholestérol ;
• a une action hypotensive ;
• apporte des antioxydants ;
• réduit les niveaux du glucose sérique ;
• aide à soulager les symptômes de la ménopause.


TribulusLe Tribulus terrestris est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise et dans la médecine ayurvédique depuis des milliers d'années pour traiter la stérilité, les dysfonctionnements érectiles et une faible libido. Une étude récente montre que lorsque l'on donne du Tribulus terrestris à des animaux, leurs niveaux de testostérone augmentent de façon significative par rapport à ceux d'animaux témoins24.
Dans une autre étude, l'administration de Tribulus entraînait une augmentation du flux sanguin dans les corps caverneux du pénis, probablement due à une augmentation de la testostérone et à la libération d'oxyde nitrique. L'oxyde nitrique est un composant essentiel de la circulation sanguine, vital pour la fonction sexuelle des hommes comme celle des femmes25. Des travaux conduits sur des lapins par des chercheurs de Nouvelle-Zélande ont montré que la protodioscine, l'ingrédient actif du Tribulus, agit en augmentant la réponse tissulaire à l'acétylcholine, à la nitroglycérine et à la stimulation électrique. Les chercheurs ont conclu de ces résultats que les effets aphrodisiaques et de renforcement de l'érection observés avec le Tribulus étaient dus à une augmentation de la libération d'oxyde nitrique par l'endothélium et les terminaisons nerveuses nitrergiques26.

Sous forme de niacinamide, la vitamine B3 améliore la circulation sanguine

Vitamine B3La vitamine B3 est indispensable à la synthèse des hormones sexuelles et de neurotransmetteurs. Elle joue un rôle dans la formation des globules rouges et la circulation sanguine. Elle favorise la dilatation ciblée de vaisseaux sanguins nécessaires à l'érection et à l'alimentation du clitoris. De plus, elle favorise la production d'histamine, une substance qui participe à la sensation apportée par l'orgasme.

Le yohimbe stimule la libido et augmente l'intensité des orgasmes

Corynanthe johimbe est le nom botanique d'un grand arbre à feuilles persistantes qui pousse en Afrique occidentale. Il est utilisé depuis des siècles en Afrique de l'ouest pour ses vertus aphrodisiaques. Les tisanes concoctées à partir de son écorce étaient utilisées lors des nuits de noce ou des fêtes orgiaques pour stimuler la libido et augmenter l'intensité des orgasmes. Elle est introduite dans les pharmacopées européennes à la fin du xixe siècle pour les mêmes propriétés.
Le yohimbe contient de nombreux alcaloïdes dont le principal est la yohimbine, à laquelle il doit ses vertus aphrodisiaques. Elle augmente le désir, les sensations et les orgasmes chez la femme comme chez l'homme. Elle est utilisée en Europe depuis plus de 75 ans pour traiter les dysfonctionnements érectiles.
La yohimbine est un alpha-bloqueur qui agit en inhibant le système adrénergique alpha-2, en dilatant les vaisseaux sanguins et en augmentant le flux sanguin dans le pénis, aidant ainsi à améliorer la fonction érectile. Elle agit aussi sur la libido féminine. Elle est également utilisée avec succès pour traiter les dysfonctionnements érectiles chez les diabétiques27. Des études suggèrent qu'elle agirait principalement sur l'appétit sexuel en activant indirectement le système dopaminergique28.
coupleBien que le nombre d'études sur le yohimbe soit relativement limité, il a un long passé d'efficacité et de sécurité. Des travaux sur l'animal ont montré qu'il a un remarquable effet bénéfique sur les performances sexuelles. Les méta-analyses des quelques études humaines contrôlées randomisées ont nettement montré la supériorité du yohimbe sur le placebo29.
Dans une étude, 45 hommes âgés d'environ 57 ans avec un dysfonctionnement érectile ont reçu trois traitements différents et séparément pendant chacun deux semaines. 3,25 g d'arginine avec 6 mg de yohimbine, de la yohimbine seule ou un placebo. Les traitements ont été pris par voie orale sur un estomac vide une à deux heures avant un rapport sexuel. C'est le traitement associant la yohimbine et l'arginine qui s'est montré le plus efficace. La yohimbine agissait mieux que le placebo mais la différence n'était pas statistiquement significative. 40 % des participants ont considéré comme efficace le traitement associant les deux principes actifs, contre 28,9 % pour la yohimbine et 17,8 % pour le placebo. Les hommes ayant un trouble léger à modéré de la fonction érectile ont mieux répondu au traitement que ceux qui avaient de plus sérieuses difficultés30.

Le zinc participe à la synthèse de la testostérone

Un déficit en zinc, même minime peut provoquer une baisse de la libido chez l'homme comme chez la femme. Plusieurs études ont souligné le rôle du zinc sur la production de testostérone. Il augmente la vigueur sexuelle.

 

Source:  http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=948

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:42

Pour parodier Molière, je pourrais dire :

 

 - "vous avez mal au pied, vous vous êtes fait une entorse de la cheville :

c'est la vésicule."

 - "Vous avez mal au genou, vous boitez, vous avez mal à la hanche :

c'est la vésicule."

 - "Vous avez mal à l'épaule, à la nuque :

c'est la vésicule, vous dis-je !"

 

 

Si vous exprimez de tels propos à un Docteur, il vous prescrit un calmant, et vous dit « repassez la semaine prochaine ». A moins que votre médecin connaisse l'acupuncture ou la médecine chinoise. Dans ce cas, il vous traitera par ces techniques, ou il vous conseillera un traitement naturel à base de radis noir (Raphanus niger).

 

 

 

 

 

D'après la microkinésithérapie, les muscles des membres sont divisés pour chaque membre en 6 groupes (ou voies) correspondants à un organe.

La perturbation de la fonction de l'organe concerné perturbe le groupe musculaire de la même voie.

Pour l'acupuncture, le méridien de la vésicule est le plus tonique du membre inférieur (la jambe).

 

 

 

Pour un esprit cartésien, il est difficile de croire qu'un organe puisse changer le fonctionnement d'un membre, mais depuis plusieurs millénaires les chinois, au travers de leur médecine, l'avaient compris !

 

 

La voie 11 est celle de la vésicule, elle contient principalement certains muscles du membre inférieur, avec, de bas en haut :

 

 - les inter-osseux (qui vont des métatarsiens aux phalanges des orteils, permettant notamment d'avoir les doigts de pied en éventail).

 - le pédieux (muscle du coup de pied qui va jusqu'aux tendons extenseurs).

 - l'extenseur commun des orteils, et l'extenseur propre du gros orteil (de la jambe aux phalanges des orteils).

 - le tenseur du fascia lata (TFL), de l'os iliaque à la face externe du tibia (c'est le verrou du genou, il est indispensable pour maintenir le bassin stable durant la marche).

 - le grand dorsal (du bassin à l'humérus, il couvre tout le dos ou presque).

 - le grand rond (partant de la face postérieure de l'omoplate, il se termine sur l'humérus, à côté du grand dorsal).

 - les complexus (partant du milieu du dos -D6- jusqu'à l'arrière du crâne -l'occipital-).

 - plus deux muscles importants de la mâchoire inférieure.

 

 

Il ne faut pas oublier que la bile, lorsqu’elle s'écoule mal, complique la digestion.

 

Moins de bile dans l'intestin empêche l'estomac de se vidanger régulièrement. Cela entraîne une augmentation de l'acidité gastrique : ces aigreurs et acidités sont souvent traitées comme un problème de l'estomac. La bile insuffisante ralentit le transit intestinal, augmente la « brioche », et facilite la constipation. La bile qui stagne au niveau de la vésicule, si cela dure, produit une sorte de boue, qui deviendra plus tard des calculs.

 

 

On pourrait penser, "ces problèmes ne me concernent plus : on m'a retiré la vésicule", c'est faux !!

Le problème n'est pas la vésicule (simple réservoir), mais le sphincter (le robinet).

Et même sans la vésicule, le canal qui se déverse dans l'intestin a toujours son sphincter !

 

 

Quelques exemples :

 

 - Le premier cas que j'ai rencontré était un homme (format rugbyman, 1m92), qui avait des difficultés de marche depuis 6 mois. Il avait subi de nombreux examens circulatoires, neurologiques : tout était normal. Sa vésicule était en fait perturbée ! Une petite manœuvre en microkinésithérapie, du radis noir à prendre régulièrement …Et dans le mois qui a suivi la première consultation, il s'est fait un plaisir à visiter la foire de Lyon !

 

 - Une femme se lève un matin et ne peut plus poser le pied par terre. Elle avait des douleurs importantes, comme si elle avait eu une entorse …mais il est difficile de se faire une entorse en dormant ! Elle n'avait pas eu d'accident ou de chute récemment. Mais sa vésicule était perturbée. Soignée par microkinésithérapie, très rapidement les douleurs ont disparues.

 

 - Un homme est arrivé en boitant. Il ne pouvait plus se tenir debout sur une jambe, et enfilait alors son pantalon en position assise. Une main placée sur les lombaires 2 et 3, l'autre sur la vésicule, le TFL en cause s'est relâché, lui permettant, ensuite, d'enfiler son pantalon debout. Il ne boitait plus !

 

 - Un accidenté du travail (depuis plusieurs années) vient régulièrement me consulter, puisque sa colonne lombaire a été traumatisée, et qu'il travaille malgré cela dans la manutention. Il se plaignit un jour d'une douleur au genou. Il était alors à plat ventre. La manœuvre de microkinésithérapie pour la vésicule (voir Conseils de base) a suffit. Lorsqu'il s'est retrouvé sur le dos et que j'ai voulu savoir quelle zone du genou lui faisait mal, il l'a bougé dans tous les sens, plus aucune douleur ni gêne. Même chose en position debout.

 

 

La majorité des entorses de cheville d'origine banale (une marche d'escalier loupée, un petit trou dans le trottoir) ont à la base une défaillance de la fonction biliaire. Ce mauvais fonctionnement, entraînant une tension anormale d'une grande partie des muscles antérieurs de la cheville, amène un déséquilibre de l'articulation.

 

 

Il est évident que, dans la plupart des cas, il faut harmoniser les systèmes musculaires et articulaires voisins, et même à distance.

 

source : http://lesmainsdemasseur.free.fr/index_fichiers/Page802.htm
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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:33

On entend beaucoup parler du cortisol, qu’on a surnommé «l’hormone du stress», et en général on parle plutôt de ses méfaits que de ses bienfaits. Le Dr David Zava, Ph.D., biochimiste et directeur du laboratoire ZRT à Portland, Oregon, a répondu à des questions au sujet de la fonction thyroïdienne et du cortisol lors d’un échange avec le Dr John Lee publié dans le bulletin mensuel de ce dernier. Le Dr Zava est co-auteur, avec le Dr John Lee, du best-seller "Tout savoir sur le cancer du sein".

Le Dr Zava a commencé par expliquer le côté positif du cortisol, soit entre autres:

  • régulation de la pression sanguine et de la fonction rénale
  • régulation du niveau de glucose et du métabolisme des graisses
  • joue un rôle dans le développement musculaire
  • participe à la synthèse des protéines et la fonction immunitaire
  • agit en synergie avec les hormones thyroïdiennes au niveau des récepteurs cellulaires.

Le point à retenir ici est que le cortisol augmente l’efficacité de la glande thyroïde. Un niveau physiologiquement adéquat de cortisol – ni trop haut, ni trop bas – est très important pour une fonction thyroïdienne normale.C’est pourquoi plusieurs personnes qui ont un déséquilibre au niveau du cortisol éprouvent souvent des symptômes semblables à ceux de l’hypothyroïdie, tout en ayant des niveaux d’hormones thyroïdiennes normaux.

Pour expliquer la synergie entre le cortisol et la thyroïde, le Dr Zava utilise une analogie: «Pensez à ce qui arriverait si vous essayez de tourner une grande roue avec une seule main, par opposition à deux mains où vous pouvez vraiment l’agripper et la tourner facilement. Autant les hormones thyroïdiennes que le cortisol doivent arriver aux cellules en quantité suffisante et se lier à leur récepteurs respectifs pour qu’il soit possible de tourner la roue et que les gènes s’expriment. Donc, lorsque le niveau de cortisol est insuffisant à cause de l’épuisement des surrénales, la thyroïde est moins efficace pour augmenter le niveau d’énergie et l’activité métabolique.»

Cependant, il faut dire que ce n’est pas évident de maintenir un niveau de cortisol «ni trop haut ni trop bas» et qu’arrive-t-il lorsque les niveaux de cortisol deviennent trop élevés, ce qui est très fréquent avec le stress que bien des femmes vivent à l’arrivée de la ménopause? À cette question, le Dr Zava répond: «Une trop grande production de cortisol, provoquée par les glandes surrénales qui répondent à un stress excessif, fait que les tissus ne répondent plus aux signaux hormonaux de la thyroïde. Cela crée une condition de résistance aux hormones de la thyroïde, ce qui fait que les niveaux d’hormones thyroïdiennes sont normaux, mais que les tissus sont incapables de répondre efficacement aux signaux de la thyroïde. Cette résistance aux signaux hormonaux de la thyroïde provoquée par un trop haut niveau de cortisol ne s’applique pas seulement aux hormones thyroïdiennes, mais aussi à toutes les autres hormones comme l’insuline, la progestérone, l’œstrogène, la testostérone, et même le cortisol lui-même. Lorsque le cortisol devient trop élevé, les récepteurs de ces hormones deviennent résistants, et il faut plus d’hormones pour créer le même effet. C’est pourquoi le stress chronique, qui élève le niveau de cortisol, produira des symptômes comme une humeur exécrable car tout le système endocrinien sera chamboulé.»

«La résistance à l’insuline en est un exemple classique de cette perturbation du système endocrinien», ajoute le Dr Zava. «Lorsque le cortisol est élevé, il faut une plus grande quantité d’insuline pour que le glucose entre dans les cellules. Un niveau de cortisol et d’insuline élevés provoquent la résistance à l’insuline, ce qui résulte en une prise de poids autour de la taille parce que votre corps va stocker les graisses à cet endroit plutôt que de les brûler.»

Le cortisol élevé représente aussi un sérieux défi à l’équilibre hormonal car lorsque le cortisol est élevé, le cerveau est plus sensible aux oestrogènes. Le Dr Zava donne comme exemple: «Si une femme post-ménopausée avec un niveau normal d’oestrogène est soumise à un stress et que son niveau de cortisol augmente, elle peut expérimenter des bouffées de chaleur, qui sont un symptôme de déficience en œstrogène. Mais elle n’a pas réellement une déficience en oestrogène, c’est plutôt que les récepteurs au niveau du cerveau sont devenus dysfonctionnels. Si le médecin prescrit de l’oestrogène pour traiter les bouffées de chaleur, cette femme commencera à avoir des symptômes de dominance en œstrogène comme la prise de poids au niveau des hanches, la rétention d’eau, et une humeur maussade». Donc, d’une part, la prise d’œstrogène ne réglera pas nécessairement les bouffées de chaleur et d’autre part la hausse des niveaux d’œstrogène augmentera les risques associés à l’excès de cette hormone.

Le Dr Zava offre l’avis suivant aux praticiens de la santé: «Il ne faut pas traiter une femme qui a des symptômes de déséquilibre hormonal comme des bouffées de chaleur et des sautes d’humeur, en présumant qu’il s’agit d’une déficience hormonale et en prescrivant l’hormone qui semble être déficiente, sans faire de tests pour confirmer ce diagnostic. Si le cortisol de la patiente est élevé de façon chronique, il y aura une résistance générale de toutes les hormones stéroïdes, que ce soit l’œstrogène, la progestérone, la testostérone, la pregnénolone et même le cortisol. Et il y aura aussi une résistance des cellules aux hormones de la thyroïde. Il faut commencer par faire les tests nécessaires, par exemple le test salivaire du cortisol en quatre points (matin, midi, 18 h (souper) et au coucher), pour voir ce qui se passe au niveau de cette hormone.»

Par contre, on peut passer rapidement d’un excès de cortisol à un manque de cortisol dû à l’épuisement surrénalien. Le Dr Zava donne comme exemple les vacances des fêtes, alors que le taux de cortisol monte bien souvent en flèche, et après les vacances on se sent exténué. C’est que les glandes surrénales ont soutenu le rythme du stress relié aux vacances et ensuite, elles se sont effondrées. Et il n’est pas rare que nous allons nous retrouver avec un rhume ou une grippe à ce moment-là. C’est que des niveaux de cortisol adéquats sont nécessaires pour activer pleinement le système immunitaire et l’épuisement des surrénales nous rend plus vulnérables aux virus.

Il est reconnu que le stress fait non seulement fluctuer le taux de cortisol mais frappe aussi les glandes surrénales et la thyroïde. En réponse au stress, dans un premier temps les surrénales seront «fouettées» pour produire du cortisol en quantité, ce qui va provoquer une résistance aux hormones stéroïdes et aux hormones thyroïdiennes. Puis au bout d’un certain temps les surrénales finiront par s’épuiser et le niveau de cortisol, de progestérone et de DHEA va chuter. Cela va se traduire également par une déficience de la fonction thyroïdienne. Ceci aura des répercussions à long terme en accélérant le vieillissement des tissus et l’affaiblissement de la masse musculaire et osseuse.

Selon le Dr Zava, la plupart des gens qui ont des problèmes de cortisol, trop haut ou trop bas, sont dans la zone grise, ce qui veut dire qu’ils sont à l’extérieur des valeurs physiologiques normales, nécessaires à une santé optimale. Trop de cortisol, à cause d’une exposition au stress sur une période prolongée, provoque une dégradation excessive de tous les tissus structuraux du corps incluant les muscles, les os, la peau et le cerveau, ce qui cause un vieillissement accéléré. Dans les os, un niveau de cortisol élevé active presque toutes les voies métaboliques impliquées dans la résorption osseuse. Le cortisol inhibe spécifiquement l’activité des ostéoblastes, (cellules qui construisent les os); il supprime la production d’androgènes (hormones mâles) dans les gonades (les androgènes activent la fabrication des os autant chez les femmes que chez les hommes); il active les ostéoclastes (qui résorbent les cellules osseuses) ce qui fait que la résorption osseuse se fait plus rapidement; il diminue l’absorption des minéraux au niveau de l’intestin, ce qui fait que nous n’absorbons pas le calcium et le magnésium dont nous avons besoin pour construire les os; et il augmente l’excrétion du calcium au niveau des tubules rénaux. Des suppléments de calcium et la prise de médicaments de type bisphosphonates (p. ex. Fosamax, Actonel, Boniva) utilisés pour inhiber la résorption osseuse, seront toujours peine perdue contre de hauts niveaux de cortisol. Il n’est pas rare que les femmes souffrent d’une perte osseuse continuelle, malgré l’utilisation bisphosphonates, lorsque les taux de cortisol salivaires sont très élevés. Il est d'ailleurs connu que le stress est un facteur de risque pour l'ostéoporose.

À une question concernant l’interaction entre le cortisol et la mélatonine, le Dr Zava répond: «Le cortisol est libéré par les glandes surrénales selon un pattern rythmique tout au long de la journée. Il est élevé le matin, ce qui vous donnera de l’énergie. Si vous n’avez pas suffisamment de cortisol le matin, vous aurez de la difficulté à vous tirer du lit. Il est à son plus bas vers 2 heures du matin, lorsque la mélatonine est élevée. La mélatonine et le cortisol fonctionnent comme une balançoire à deux: lorsque le cortisol est bas et que la mélatonine est élevée, vous êtes en train de régénérer votre corps. Toutefois, lorsque votre cortisol reste élevé la nuit, vous ne produirez pas suffisamment d’hormone de croissance ou de TSH (hormone stimulante de la thyroïde), qui sont d’importantes hormones anaboliques (qui régénèrent les tissus). C’est pourquoi un bon sommeil est si important. Les personnes qui ont un taux de cortisol salivaire élevé durant la nuit se plaignent habituellement de problèmes d’insomnie.»

Un niveau de cortisol salivaire normal pour une femme est de 3 à 8 ng/mL, et vers 22h, il est 0,5 à 1,5 ng/mL, ce qui constitue une baisse importante. Aux petites heures du matin, lorsque vous êtes dans un sommeil profond, il devient même plus bas, donc si vous ne dormez pas suffisamment et que vous ne vous reposez pas, le rythme du cortisol sera perturbé. Le Dr Zava précise que la progestérone joue alors un rôle important parce que c’est la seule hormone naturelle qui compétitionne avec le cortisol pour les récepteurs de glucocorticoïdes. La progestérone peut contrer les effets stimulants du cortisol pendant la nuit lorsque vous avez besoin de dormir.

 

Source : http://www.santedesfemmes.com/equilibre-hormonal/le-cortisol-la-fonction-thyroidienne-et-le-vieillissement

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:25

« Ok j’aimerais bien lâcher prise! Mais comment je fais? »

lacher prise

 

Et bien tout d’abord, la bonne question pour aborder le lacher prise serait plutôt :

« Comment je fais…pour ne pas faire? »

Car lacher prise, en fait, c’est abandonner son emprise.
C’est accepter ses imperfections, et accepter de « perdre le contrôle ».
C’est « perdre le contrôle », mais dans le sens « choisir de ne plus contrôler ».

Pourquoi je vous parle de « lacher prise » aujourd’hui?

Car pas plus tard qu’hier, j’ai été mis à l’épreuve :)

J’ai dû mettre cette notion en pratique. Je souhaite ici partager avec vous ce que j’ai retiré de mon expérience, qui j’espère vous aidera à lâcher prise dans le futur.

Certains d’entre vous l’ont peut-être vu :

Hier, le site ne fonctionnait pas. Aucunes des pages ne répondaient.

Je souhaitais améliorer la performance du site pour que les pages se chargent plus vite (et ainsi améliorer le confort du visiteur). Après quelques bidouillages, je décide de faire une pause et je vais boire un café. Je reviens devant mon ordi, retourne sur le site pour voir les changements, et là, CATASTROPHE :

Plus aucune page ne répondait.

Erreur 404. La page n’a pas été trouvé sur le serveur

Et ceci pour toutes les pages du site ! (sauf la page d’accueil…)

Autant vous dire que là, j’ai bien ressenti cette montée d’adrénaline et les symptômes désagréables de l’angoisse dont je vous parlais dans l’article précedent.

…3 mois et demi de travail…énormément de temps passé…d’énergie dépensée…

J’étais partagé entre

  • Une grande angoisse (est-ce que ce que j’ai fait est irréparable? Est-ce que tout ce que j’ai fait est réduit à néant?)
  • De la tristesse (tout ça pour rien)
  • De la colère, contre moi-même (Mais quel abruti! Qu’est ce qui t’a pris??!! Tu n’y connais rien en web et tu te prends pour super geek à essayer d’aller changer des codes par ci par là!!…)

Mais il y avait aussi

  • Cette petite voix dans ma tête qui me répétait un proverbe tibétain que j’avais partagé avec vous sur la page facebook

Si un problème a une solution, alors il est inutile de s’en inquiéter; s’il n’en a pas, s’inquiéter n’y changera rien.

 

Et à partir de ce moment là, tout a changé.

Je me suis calmé, et j’ai commencé à retrouver ma sérénité. Je me suis arrêté et me suis demandé:

1 – Quelles sont les choses pour lesquelles je ne peux rien faire?

  • Pour le moment, je ne peux rien faire contre le fait que mon site ne marche pas. Des gens vont venir sur mon site, qui ne marche pas, et je ne peux rien faire contre cela. JE L’ACCEPTE. J’accepte que cela se produise.
  • Mauvais timing, j’avais envoyé un mail la veille pour prévenir les abonnés de la publication de 2 nouveaux articles… J’ACCEPTE la possibilité qu’un bon nombre d’abonnés ouvre leur mail, clique sur le lien, et tombe sur la page d’erreur.
  • Peut-être que mon site ne remarchera plus jamais. je ne peux pas être sûr que je vais trouver une solution. JE L’ACCEPTE. J’accepte que potentiellement, je devrais tout recommencer. Ce n’est vraiment pas une idée qui m’enchantait, mais si je voulais trouver une solution, je devais d’abord accepter, que peut-être, je n’en trouverais pas.

2 – Puis, une fois ces choses acceptées, je me suis attaqué à la partie résolution :

  • Qu’est ce que JE PEUX faire pour résoudre ce problème?
  • Quelles sont les choses qui sont en mon pouvoir afin de résoudre cette situation?

J’ai donc commencé à revenir en arrière. J’ai défait tout ce que j’avais fait. J’ai commencé à envoyer des mails, à écrire des messages sur des forums, à appeller quelques contacts, rechercher des solutions sur internet…

Bref, j’ai consacré mon énergie à faire ce que je pouvais faire, au lieu de la perdre à m’inquieter pour des choses hors de mon controle.

 

Lacher prise

Au bout de quelques heures, j’ai considéré que j’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir sur cette journée. Le mieux que je puisse faire pour le moment était de prendre du moment pour moi, pour lacher prise, et passer à autre chose.

Je suis allé faire un tour, et je me suis donc appliqué à lacher prise, à abandonner le controle. J’ai utilisé des exercices de respiration, des exercices de pleine conscience (pour vivre dans le présent)…

Je me suis dit « j’ai fait ce que je pouvais, maintenant je lâche, et je laisse faire« . Je n’ai plus le contrôle, donc comme le disait ce sage tibétain, inutile de s’en inquiéter. Cela ne changerait rien.

En rentrant chez moi, je me suis lancé sur un autre projet, jusqu’à même oublier que mon site ne marchait plus : ça c’est du lacher prise! Bon j’admet, ça ne durait pas plus de 2 secondes :) mais tout de même !

 

La fin de l’histoire

Et finalement, en début de soirée, j’ai refait une tentative. Et là : un miracle. Tout re-fonctionne. Plus de problème…comme s’il n’y avait rien eu.

Je ne sais pas qui a résolu mon problème, mais sûrement une des 20 personnes à qui j’ai envoyé un mail…

Enfin, le principal étant que vous puissiez être là maintenant en train de lire cet article ! Et comprendre la façon dont j’ai lâché prise… Enfin, au moins la façon dont j’ai essayé.

Je vous avoue que ça n’a pas été pour autant la journée la plus sereine que j’ai connu :), mais pourtant je pense que je m’en suis pas trop mal sorti.

Si cette phrase n’avait pas ressurgi, j’aurais sans doutes eu beaucoup plus d’angoisses, d’anxiété, d’appréhension et de dialogue interne.

Retenez la bien, peut-être qu’un jour elle vous aidera vous aussi :

 

Si un problème a une solution, alors il est inutile de s’en inquiéter; s’il n’en a pas, s’inquiéter n’y changera rien.

Proverbe du Tibet

 

Source : http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/initiation-au-lacher-prise/

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:22
Alors pourquoi je vous dis que vaincre l’angoisse est impossible?

Car j’ai voulu attirer votre attention sur le point le plus important à comprendre si vous avez des problèmes d’anxiété (angoisse/stress/anxiété/panique/peur… utilisez le mot que vous préférez):

 

On ne peut pas vaincre l’angoisse; mais on peut l’accepter !

Vous ne devez pas lutter contre l’angoisse, mais vous devez tenter de l’apprivoiser.

Ce n’est pas un combat, mais une acceptation.
Ce n’est pas une lutte, mais un lâcher prise.

 

Car essayer de vaincre l’angoisse est voué à l’echec.

Plus vous luttez contre elle, et plus l’angoisse augmente.
Par contre, plus vous l’acceptez, et plus elle diminue.

 

Tous ceux qui prétendent vous aider et utilisent des expressions telles que « vaincre l’angoisse », « vaincre l’anxiété », « lutter contre la panique.. », « combattre l’anxiété.. » ne vous aident pas.

Ils vous maintiennent dans l’illusion que l’angoisse est votre ennemi, et que vous pouvez la battre. Mais c’est faux! Et pire, cela aggrave votre situation.

Comprenez bien cela car c’est essentiel: Vous ne pouvez pas vaincre l’angoisse!
Il est par contre possible de l’apprivoiser, de l’accepter, de lâcher prise.

Quand vous aurez accepté cette réalité, et que vous commencerez à adopter le bon état d’esprit, vous remarquerez une très nette diminution des symptômes liés à l’angoisse, et diminuerez le nombre de crises de panique.

 

Comment faire alors pour accepter l’angoisse?

Ce serait vous mentir de dire que c’est facile. Et ceci est plus ou moins la raison d’être de ce blog :) Alors je ne pense pas être en mesure de répondre entièrement à cette question en un seul article. Par contre voici déjà quelques pistes:

Si vous considérez l’angoisse comme un ennemi et si vous cherchez à la vaincre, vous n’y arriverez pas. Jamais.

Accepter l’angoisse quand elle se présente.

Pour apprivoiser l’angoisse, il faut donc commencer par l’accepter.

vaincre l'angoisseA l’origine, l’angoisse n’est pas arrivée par hazard. Elle est apparue pour nous faire prendre conscience d’un message. On aurait préféré avoir ce message par courrier ou sms mais ce n’est hélas pas possible ! Notre inconscient ne connait pas ces moyens de communication; ses moyens à lui sont les émotions, les sensations, les intuitions.

Mais si nous n’entendons pas ces messages du premier coup, cela devient un peu plus violent et un peu moins agréable. Notre inconscient nous envoie alors des messages sous formes d’angoisse, d’oppression, de mal de dos… bref un tas de sensations désagréables pour nous dire:

« hey, ya quelque chose qui va pas là ! »

Le soucis c’est qu’il n’est pas toujours facile de découvrir ce que c’est!
Ou on le sait, mais on refuse de le voir..

Bref, on a loupé quelque chose, ou on a essayé de l’ignorer. La première étape est donc d’accepter notre situation:

« Je suis angoissé, c’est pas agréable, mais j’accepte la situation. J’accepte l’idée que l’angoisse est là pour une bonne raison. Je vais essayer de voir le message qui se cache derrière ».

En gros, notre conscient et notre inconscient ne sont pas d’accord. L’inconscient a un message, que le conscient ne voit pas, ou ne veut pas voir. Et tant que vous n’aurez pas découvert ce message, tant que vous n’aurez pas « pris conscience » du message, cette angoisse reviendra.

Vous devez donc être attentif à ce que votre inconscient essaye de vous dire. Il peut être intéressant d’avoir un carnet et de noter les moindres indices, les peurs qui déclenchent la crise, les besoins ignorés, les désirs oubliés, les émotions refoulées. Faites aussi attention à vos rêves qui peuvent vous révéler d’autres indices.

Vous pouvez tenter de décoder ces messages seul, gràce à la méditation, la lecture et l’introspection, ou accompagné, à l’aide d’une psychothérapie.

Mais déjà, si vous n’essayez pas de la combattre, que vous arrêter d’en faire l’ennemi numéro 1 à abattre, vous ressentirez que les symptômes de l’angoisse seront plus légers, et vous pourrez vivre avec.

La première chose donc: accepter l’angoisse quand elle se présente.
La deuxième étape : accepter les symptômes négatifs liés à l’angoisse.

Accepter les symptômes de l’angoisse

Vous devez donc faire en sorte d’accepter les symptômes de l’anxiété, et ne plus en avoir peur. Car vous le savez aussi bien que moi, si un symptôme vous fait peur, il augmente. Si vous craignez l’arrivée d’un symptôme, il apparaît.

Au contraire, si vous l’acceptez, si vous vous dites…

« Ok, j’ai de l’angoisse, je me sens paniqué, mais cela n’a jamais tué personne. J’accepte d’avoir ces sentations désagréables,et j’attend qu’elles passent »

…alors les symptômes vont vite diminuer, et l’angoisse passera plus vite.

Acceptez vos sentations.
Regardez-les en face et « accompagnez les vers la sortie ».
Identifiez-les, acceptez-les, et laissez-les s’en aller.
N’essayez pas de les faire fuire, mais « laissez les passer ».
Ne forcez rien, laissez faire.

La méthode fonctionne pour tout ce qui nous empêche d’être serein: une idée sombre, un symptôme physique désagréable, une angoisse, une peur…

Identifiez, prenez en compte, acceptez, et laissez s’en aller. Lâchez-prise.

D’autres outils pour gérer l’angoisse

La respiration abdominale

vaincre l'angoisseVous pouvez accompagner ce processus grâce à la pratique dela respiration abdominale. Si vous ne savez pas ce qu’est la respiration abdominale, je vous conseille vivement, je vous ordonne même :) de lire l’article qui en parle, car cette pratique est très efficace pour diminuer l’anxiété et retrouver de la détente (Réduire l’angoisse de 50% grâce à la respiration abdominale).

Le lacher-prise

L’acceptation totale passe par le lacher prise. Ce n’est pas simple, mais cela s’apprend, notamment grâce à la méditation. Je vous conseille de vous y mettre dès aujourd’hui, et de pratiquer un peu tous les jours. Apprendre et pratiquer le lâcher-prise est essentiel pourvaincre l’angoisse oups pardon…pour l’apprivoiser.

Soignez votre alimentation

vaincre l'angoisseUn autre point très important est de soigner votre alimentation, afin d’avoir une bonne énergie pour effectuer ces exercices. Bien se nourrir conditionne notre état d’esprit, il est donc essentiel de faire attention à ce que l’on mange. Si ce n’est pas déjà fait, lisez l’article sur « les 9 aliments anti-stress« .

Soignez votre moral

Pratiquer une activité physique régulièrement et bien dormirvous permettront notamment de soigner votre moral. Cela vous aidera à garder un bon état d’esprit, et traverser les épreuves de la vie plus sereinement.

Prenez soin de vous

vaincre l'angoisseDétendez vous le soir en diffusant des huiles essentielles relaxantes dans votre appartement, ou en prennant des infusions de plantes relaxantes. Ecoutez de la musique, prennez un bain aux huiles essentielles… Faites vous plaisir et faites plaisir aux autres, ils vous le rendront au triple.

Bien nourrir votre esprit

Nous avons environ 50 000 pensées par jours. Pour que celles-ci soient positives, vous devez d’abord « nourrir votre esprit » avec du positif: ayez des conversations positives, lisez des citations positives, des livres positifs… Je vous recommande par exemple « La sérénité de l’instant » de Thich Nhat Hanh, ou « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle. Par ailleurs limitez les informations négatives entrantes: j’ai pour ma part choisi de ne plus regarder le JT, croyez le ou non, mais cela change beaucoup de choses! Je ne vous dis pas de vous couper de la société, mais de vous tenir au courant seulement sur des sujets qui vous intéressent. On n’a pas besoin de connaître tous les malheurs du monde, tous les jours…cela n’aide pas à garder le moral.

 

Source : http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/vaincre-l-angoisse


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 20:15

Pour qui est l’ancrage ?

Alors déjà, quand je dis que c’est «une technique pour ceux qui pensent trop», en fait je pense qu’elle sera utile pour à peu près tout le monde !

Si vous venez sur ce site pour trouver plus de sérénité, alors vous avez sûrement un grand besoin d’apprendre et surtout de pratiquer cette technique de l’ancrage.

 

«Ancrage», «être ancré», « s’enraciner »… ça veut dire quoi tout ça??

Etre ancré, c’est être connecté à la terre. C’est se sentir relié. C’est sentir cette connexion profonde qui existe entre nous et la terre, et être dans l’acceptation du moment présent.

Etre ancré, en gros, c’est aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité. C’est donc accepter pleinement son corps tel qu’il est et en prendre soin.

C’est habiter complètement ce corps qui est le notre et accepter de vivre notre vie ici sur terre.

Un synonyme de s’ancrer est s’enraciner. S’ancrer, c’est s’enraciner dans le sol, dans la terre, dans le réel, dans la matière, dans le présent, dans l’ici et maintenant…peu importe les noms que vous utilisez.

S’ancrer, c’est sortir sa conscience de sa tête … et l’installer dans ses pieds.

C’est sortir du monde des rêves, des pensées, de l’imaginaire, du spirituel… et revenir dans le monde terrestre, réel, corporel, le monde de la matière. C’est être pleinement là, dans le monde physique.

Car plus on est dans sa tête, plus on pense.
Et plus on pense, plus on est dans sa tête.
Et plus on est dans sa tête, moins on est ancré.
Et moins on est ancré… moins on est heureux.

Un bon ancrage peut vous apporter énormément.

 

L’ancrage et moi

J’avais découvert cette technique il y a quelques temps, et je l’avais beaucoup pratiqué. Autant vous dire que ma vie s’était grandement amélioré.

Je me sentais plus en sécurité, j’avais plus de confiance, et j’ai réalisé de beaux projets (telle que la création de ce blog).

Beaucoup de mes pensées inutiles se sont tues, et j’ai apprécié de plus en plus d’être en paix dans l’instant présent, libéré de toutes ces pensées néfastes (pour apprendre à gérer vos pensées négatives, vous pouvez aussi lire cet article).

Depuis quelques temps, je n’ai pas pris le temps de pratiquer cette technique, et bien je peux vous dire que je l’ai ressenti. J’ai recommencé à avoir des tonnes et de tonnes de pensées et cela me «chauffait la tête». J’avais beaucoup d’idées, mais je n’arrivais pas à en concrétiser une seule ! Je sentais bien que je devenais moins serein, moins efficace, moins confiant et un peu plus stressé.

Pourquoi? Car j’étais beaucoup trop dans la tête, et de moins en moins enraciné dans le sol.

 

A quoi ça sert d’être ancré ?

Cela peut vous apporter de nombreux bienfaits, comme par exemple :

  • D’avoir moins de pensées négatives
  • De vous sentir plus en sécurité
  • D’être moins angoissé et d’aborder une crise d’angoisse plus sereinement
  • D’être moins fatigué et d’avoir plus d’énergie
  • De régler certains problèmes de déréalisation ou l’impression que l’on devient fou
  • De soulager tout un tas de problèmes tels que migraines, stress, pensées suicidaires
  • D’être serein ici et maintenant, peu importe l’endroit où vous êtes
  • D’être plus confiant et plus positif, peu importe la situation qui se présente
  • De vous sentir à votre place
  • De lacher prise plus facilement
  • D’accomplir plus facilement vos projets, vos rêves
  • De mieux vous sentir dans votre corps
  • D’accepter la vie et de moins lui résister

La technique de l’ancrage va vous permettre de vous enraciner bien profondément dans le sol, ce qui vous permettra ainsi de ne pas vous faire emporter, chahuter, chavirer… au premier petit coup de vent qui se présente.

En pratiquant l’enracinement, on développe notre sérénité, notre confiance et notre sentiment de sécurité quel que soit l’endroit où nous sommes ou quelque soit la situation que nous traversons ! On se sent plus confiant, et plus solide sur ses pieds. Il y a vraiment une vie «avec» ancrage, et une vie sans.

Vous vous souvenez peut-être, dans l’article «moins d’angoisse grâce à l’instant présent», je vous disais de penser à vos pieds. Et bien c’était pour vous faire sortir de votre tête et vous aider à mieux vous ancrer dans le présent.

Avec la technique de l’ancrage, le but est le même mais on va aller beaucoup plus loin que cela.

 

Comment faire pour s’ancrer ?

Alors il y a différentes façons de travailler son enracinement et de ressentir tous ces bienfaits. Donc avant de vous parler de la technique d’ancrage, voici déjà un aperçu de plusieurs activités qui vont vous permettre de vous ancrer plus solidement :

  • Les activités sportives car elles font travailler le corps, élément essentiel de l’ancrage : marche, course …
  • Les amis, l’amour, le rire
  • Les activités de méditation (lire cet article pour apprendre comment méditer), marche en conscience et toute activité effectuée en pleine conscience (telles que les exercices du livre «la sérénité de l’instant»)
  • Les activités artistiques et corporelles : musique, danse, yoga, Taï chi, Qi qong…
  • Toute activité qui prends soin du corps : massage, relaxation, étirements, cuisine saine…
  • Mais aussi et surtout tout ce qui permet un contact avec la nature : ballade en forêt, à la campagne, en montagne, jardinage, se baigner dans la mer, en rivière…
Vous l’aurez compris : toute activité où le corps et la nature sont impliqués favorise l’ancrage.

Donc dès que votre activité mentale s’emballe un peu trop, vous avez le choix : sortez vous ballader en forêt, jardinez, faîtes des étirements, riez un bon coup, jouez de la guitare, parlez à votre fleur, allez embrasser un arbre (je ne rigole pas)… et si possible, faites cela en pensant à vos pieds !

Plus votre conscience est loin de votre tête, plus vous êtes ancré.
Donc plus vous pensez à vos pieds, et plus vous êtes enraciné.

 

La technique d’ancrage énergétique par la visualisation

Tout cela est déjà très efficace mais il y a malheureusement des situations ou cela ne suffit pas… Comment faire quand on est quelque part et où planter une rose ou faire un pas de danse ne sont pas dans nos options?

Comment faire quand on est en déplacement, au bureau, ou que l’on doit faire une présentation par exemple?

C’est là qu’intervient la technique d’ancrage énergétique aussi appelé méditation de l’arbre. C’est en fait une simple technique de visualisation mais qui est incroyablement efficace !

 

Voici la puissante technique que je vous conseille de pratiquer :

Vous pouvez le faire assis ou debout. L’important est d’avoir les pieds bien à plat sur le sol.

Vous pieds sont bien posés sur le sol, et créént un contact puissant avec la terre.

Commencez par effectuer 3-4 mouvements de respiration abdominale pour vous détendre (si vous ne savez pas comment pratiquer cette respiration, vous pouvez commencer par lire cet article).

Maintenant, les yeux fermés de préférence, vous allez imaginer que des racines sortent de vos pieds et commencent à s’enfoncer dans le sol.

Ces racines commencent à vous relier très profondément avec le sol. Si vous êtes assis, ces racines partent non seulement de vos pieds mais aussi des pieds de la chaise, de vos chevilles, de vos cuisses…

Tout en continuant votre respiration profonde, vous imaginez que ces racines vont de plus en plus profondément dans le sol. Elles sont de plus en plus grosses.

A chaque inspiration, vous visualisez l’énergie de la terre qui remonte en vous. Cette énergie arrive de la terre, passe par vos racines, jusqu’à vos pieds, et remonte en vous.

A chaque expiration, vos racines s’étendent encore plus loin et encore plus profond vers le centre de la terre.

Ces racines commencent par englober de plus en plus d’espace, et englobe maintenant votre ville toute entière. Puis votre région tout entière. Votre pays tout entier.

Vos racines englobent maintenant la terre tout entière et vont jusqu’à son noyau. Vous êtes maintenant parfaitement relié avec la terre. La puissante énergie du noyau de la terre remonte jusqu’à vos pieds, puis jusqu’à votre coeur et vous traverse tout entier. Cela vous nourrit et vous donne de la confiance, de la puissance, et de la sérénité.

Là, bien enraciné, bien ancré dans le centre de la terre, vous allez y déposer une intention sur quelque chose que vous souhaitez voir apparaitre dans votre vie.

Par exemple, dans le centre de la terre, vous allez émettre l’intention suivante : « je suis en sécurité, ici et maintenant » (cette intention est très puissante et je l’utilise beaucoup).

Vous vous sentez maintenant profondément relié avec la terre et en totale sécurité.

                                                                                _______________________________

Je vous garanti que si vous faites cette exercice une fois par jour pendant ne serait-ce qu’une semaine, vous allez déjà ressentir de puissants bienfaits.

Encore une fois, j’insiste sur un point : plus vous le faites, et plus les résultats seront importants. Et faîtes moi confiance, cet exercice est bien plus qu’un simple exercice de visualisation.

C’est un magnifique exercice qui donne des résultats impressionnants.
Alors à vous de jouer maintenant!

 

 

Source : http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/lancrage-une-excellente-technique-pour-ceux-qui-pensent-trop


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 18:42

Ce n’est pas un régime La Méthode Montignac n’est pas un régime au sens traditionnel du terme. Car un régime c’est un mode alimentaire quantitativement restrictif dont le suivi doit être, de ce fait, limité dans le temps.

A l’inverse, la Méthode Montignac est un mode alimentaire équilibré et non restrictif sur le plan quantitatif. Elle est basée essentiellement sur des choix préférentiels d’aliments à l’intérieur de chaque grande catégorie : glucides, lipides, protéines. Ces choix sont fait compte tenu de leur spécificité nutritionnelle (caractéristiques physico-chimiques) et de leur potentialité à induire des réactions métaboliques de nature à prévenir la prise de poids, l’apparition du diabète et des facteurs de risques cardiovasculaires. L’expérimentation ainsi que des travaux scientifiques particuliers ont montré que lorsque ces pathologies étaient installées chez des individus elles pouvaient même, dans la plupart des cas, être réduites d’une manière très significative par le suivi de la méthode Montignac.

Quel est l'intérêt de L'index glycémique (IG)?

Comme nous l'avons évoqué précédemment, l'IG indique le potentiel glycémiant d'un glucide, et donc sa capacité à induire une sécrétion d'insuline en rapport. Or nous savons que plus la réponse insulinique est élevée, et plus le risque de prise de poids est important.

 

RECHERCHE L INDICE GLYCEMIQUE D UN ALIMENT

http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique-d-un-aliment/

 

 

 

 

 

Source : http://www.montignac.com/fr

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 17:32
Faites de l’exercice

De nombreuses études montrent que pour avoir un ventre plat, un régime ne suffit pas ! Pour perdre la graisse qui se loge dans notre abdomen, il est nécessaire de pratiquer une activité physique. Pour en savoir plus, lisez notre article « Du sport contre l’obésité abdominale ».


Dormez suffisamment

Des chercheurs américains ont mis en évidence un lien entre la durée du sommeil et le risque d’obésité abdominale. Ils ont montré que les jeunes adultes qui passaient moins de 5 heures par nuit dans les bras de Morphée avaient plus tendance à accumuler de la graisse viscérale que ceux qui dormaient 6 à 7 heures par nuit. En 5 ans ces petits dormeurs avaient vu leur taux de graisse viscérale augmenter de 32 % contre 13 % pour ceux qui affichaient 6 à 7 heures de sommeil. Les mêmes effets du manque de sommeil sont constatés chez l'adulte.


Evitez les graisses trans

Une étude menée chez le singe a montré que la consommation de graisses trans même en l’absence d’excès de calories favorisait la formation de graisse abdominale (2). Les graisses trans qui sont issues de l’hydrogénation des graisses végétales se trouvent dans tous les produits industriels contenant des huiles végétales hydrogénés. Pour savoir comment les contourner, lisez notre article Acide gras trans : comment les éviter.


Consommez moins de glucides, moins de graisses oméga-6, plus de graisses monoinsaturées et oméga-3

Un régime moins riche en graisses de la famille oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs), plus riche en graisses monoinsaturées (huile d’olive, olive, avocat) et oméga-3 (huiles et margarines de colza, noix) pourrait prévenir l’obésité abdominale, selon des observations faites par des chercheurs espagnols.

A la suite de ces observations, une petite étude d’intervention é été conduite chez des volontaires (4). Elle a vérifié qu’avec un régime riche en graisses monoinsaturées, les graisses corporelles se concentrent moins dans la région abdominale qu’avec un régime riche en glucides (pain et dérivés, produits sucrés, pommes de terre). Cependant, dans cette étude les volontaires souffraient de résistance à l’insuline.

Une autre petite étude a été conduite à l’université Yale sur des volontaires en surpoids modéré. Elle semble confirmer qu’un régime plus riche en graisses monoinsaturées réduit la graisse viscérale de 33% en 28 jours. Au cours de cette étude, les volontaires ont perdu près de 4 kilos et près de 5 cm de tour de taille. L’étude n’a pas encore fait l’objet d’une publication.


Mangez des baies

Une étude de 2009 chez le rat – à confirmer chez l’homme – a trouvé qu’un régime riche en myrtilles réduit la graisse abdominale, « même lorsque les rats mangeaient très gras », souligne E. Mitchell Seymour, de l’université du Michigan. Les antioxydants des myrtilles (comme les anthocyanes) modifieraient le métabolisme du glucose, à l’origine de graisse abdominale.


Mâchez de la réglisse

Selon une étude japonaise de 2007, les flavonoïdes de la réglisse s’opposeraient à l’accumulation de graisse abdominale (5). Inutile de préciser, si vous voulez essayer, qu’un bâton de réglisse est plus approprié qu’un bonbon à la réglisse.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-poids/minceur-mode-d-emploi/objectif-ventre-plat/6-conseils-pour-un-ventre-plat.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 13:41

Il suffit d’aller dans un supermarché pour se rendre compte que le plastique est devenu un élément incontournable des emballages alimentaires. On le retrouve partout ! Il sert à emballer les charcuteries, les plats préparés, les salades, le fromage… Il faut dire que ce produit possède de nombreux avantages, il est léger, solide, peut parfois passer au four à micro-ondes….

La quantité d'emballage plastique générée par un repas réalisé avec des produits alimentaires préparés est impressionnante.

Mais la généralisation des emballages plastiques génère beaucoup de déchets et l’utilisation du plastique pour emballer ou stocker des aliments suscitent denombreuses polémiquessanitaires. En effet, des études ont montré que certains éléments présents dans les emballages ou les récipients pouvaient migrer dans les denrées alimentaires et l’impact de ces migrations sur la santéest parfois très controversé comme le montre le cas dubisphénol A qui est interdit dans certains pays et pas dans d’autres.

Quels plastiques à usage alimentaire faut-il privilégier ?

Vous pouvez facilement identifier les différents plastiques à usage alimentaire grâce au système à 7 codes présent sur les emballages. Mais quel type de plastique faut-il privilégier ?

  • Le PET

C’est un plastique très utilisé notamment dans les bouteilles d’eau. On le retrouve également dans certaines barquettes alimentaires voire dans certains sacs en plastique de cuisson.

Source : OFSP. Cliquer pour zoomer.

Les questions soulevées par l’usage du PET
-Le relargage de perturbateurs hormonaux
Des toxicologues de l’Université Goethe de Francfort ont analysé une vingtaine d’eaux minérales afin de voir si le plastique des bouteilles pouvait relarguer des composés dans l’eau. Dans 12 des 20 eaux minérales analysées, les scientifiques ont mesuré une activité hormonale élevée à laquelle ils ne s’attendaient pas. Ils ont constaté que l’eau minérale présenterait, d’un point de vue hormonal, une qualité équivalente à celle des eaux usées en station d’épuration. Selon les chercheurs, au moins une partie de ces hormones proviendrait de l’emballage plastique mais ils ne peuvent pas encore évaluer si cette contamination présente un risque pour la santé.

-La présence d’antimoine
Selon l’OFSP (Office fédéral de la santé publique, Suisse), la production de PET nécessite l’emploi d’un catalyseur toxique, le trioxyde d’antimoine (Sb2O3). Ce composé qui est classé agent possiblement cancérigène pour l’homme est susceptible de migrer dans les aliments. Si l’organisme public estime que la migration de l’antimoine dans les eaux minérales résultant des bouteilles est négligeable, il précise qu’elle peut être plus élevée dans d’autres cas (sacs de cuisson, plats à tarte) et plus particulièrement quand ces emballages sont chauffés. Face à ce constat, depuis 2007, l’OFSP a renforcé sa vigilance afin de retirer les emballages non conformes du marché mais aussi pour pousser les fabricants à modifier leur processus de fabrication (changement du catalyseur).

  • Le PEHD

Le polyéthylène à haute densité est également un plastique très employé notamment dans la fabrication de bouteilles de lait.
Pour l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada), ce plastique démontre peu de migration lorsqu’il est en contact avec des aliments. Le Réseau environnement santé (France), qui se base sur des données du site américain Mother Jones, confirme que ce plastique a une bonne compatibilité avec un usage alimentaire.

  • Le PVC

Le PVC est peu utilisé dans les emballages alimentaires. BioSuisse interdit même l’emploi du PVC et d’autres matériaux synthétiques chlorés dans les emballages des produits bios. Il faut dire que ce plastique est considéré comme particulièrement problématique pour la santé car sa fabrication nécessite des phtalates dont le plus répandu, le DEHP (di (2-ethylhexyl) phtalate, est classé comme toxique pour la reproduction.

  • Le PEBD ou LDPE

Le polyéthylène basse densité est utilisé pour emballer les sacs à pain, les aliments congelés mais également dans les tasses qui sont destinées à accueillir des aliments chauds. Pour l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada), ce plastique démontre peu de migration lorsqu’il est en contact avec des aliments. Le Réseau environnement santé (France), qui se base sur des données du site américain Mother Jones, confirme que ce plastique a une bonne compatibilité avec un usage alimentaire.

  • Le polypropylène

Le polypropylène est notamment employé dans certaines gourdes ou encore dans les barquettes en plastique micro-ondables… Comme pour le polyéthylène haute densité et le polyéthylène basse densité, l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada) estime que ce plastique démontre peu de migration lorsqu’il est en contact avec des aliments. Le Réseau environnement santé (France), qui se base sur des données du site américain Mother Jones, confirme que le polypropylène a une bonne compatibilité avec un usage alimentaire.
Mais attention, ce plastique se dégrade au fil des ans et en vieillissant il peut relarguer des molécules de dégradation dans les aliments.

  • Le polystyrène

Le polystyrène est utilisé pour fabriquer des couverts, des gobelets, des flûtes transparentes ou encore des gobelets de yoghourts. L’Institut national d’information en santé environnementale (Canada) et le réseau environnement santé (France) conseille d’éviter ce plastique pour un usage alimentaire. Pour l’Institut national d’information en santé environnementale, le polystyrène contient du styrène qui peut migrer dans les aliments quand l’emballage est chauffé. Le styrène est classé cancérogène possible chez l’homme.

  • La catégorie 7

Le symbole 7 regroupe l’ensemble des plastiques qui n’entre pas dans les catégories précédentes et notamment le polycarbonate. Le polycarbonate est un plastique particulièrement controversé. En effet, selon le Réseau environnement santé, il peut relarguer dans les aliments des traces de bisphénol A (BPA). Selon de nombreuses publications scientifiques, cette molécule à caractère de perturbateur endocrinien a pour conséquence sur la santé, des contributions possibles sur les cancers du sein, de la prostate, sur le diabète de type 2 et sur les troubles psychomoteurs. L’usage du polycarbonate est désormais interdit dans les biberons au sein de l’Union mais son utilisation reste autorisée dans les autres emballages en plastique (bonbonnes à eau, boîtes alimentaires, vaisselle, cuves d’appareils électroménagers etc). En Suisse, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) s’oppose encore à l’interdiction du bisphénol.


Les conseils pour mieux utiliser les plastiques alimentaires.

  • N’utilisez les plastiques que pour l’usage pour lequel ils sont prévus. Eviter par exemple de passer vos emballages en plastique aux micro-ondes s’ils n’ont pas été conçus pour cela.
  • évitez d’employer des récipients en plastique abimés.

Récipient en plastique abimé

A savoir : généralement, les migrations de contaminants sont plus importantes vers les hautes températures : plus les aliments sont chauds, plus les transferts de contaminants peuvent être élevés.

Quelles alternatives aux emballages plastiques ?

  • pour notre santé (limiter le transfert de contaminants) et pour notre environnement (éviter la production de déchets…), il est préférable de conserver ou de réchauffer les aliments dans des matériaux plus durables comme des plats, des récipients ou des assiettes en verre, faïence, inox, etc.

Cet article a été rédigé en collaboration avec Bernard Petit du Réseau environnement santé.

 

Source : http://www.ecowizz.net/articles/2011/01/les-emballages-plastiques-alimentaires-sont-ils-dangereux-pour-la-sante-barquette-biberon-sacs-quels-plastiques-privilegier-quelles-alternatives/

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:57

0 à 4 portions par semaine

 

1 portion = 1 faux-filet (120 g) = 1 cuisse de poulet (175 g) = 1 tranche de gigot d’agneau (120 g)



Pourquoi consommer de la viande ?

Les viandes rouges (bœuf, agneau, mouton, cheval, taureau) et les viandes blanches (veau, porc, volaille) sont riches en protéines de bonne qualité : 15 à 25 grammes en moyenne de protéines par 100 grammes. Par exemple, une portion de 100 g de rumsteck (grillé) couvre plus de la moitié des besoins en protéines d’une femme de 60 kg, une escalope de veau (poêlée) de 100 g couvre 64 % de ses besoins.

Les viandes apportent aussi du zinc et de la vitamine B12.

Surtout, les viandes sont une bonne source de fer (en particulier les viandes rouges).


Pourquoi, malgré tout, limiter sa consommation de viande ?


L’acidification

Les viandes contribuent à l’acidification de l’organisme. Cette acidification peut être neutralisée assez facilement en n’abusant ni de viandes, ni de protéines animales et en mangeant copieusement des fruits et légumes comme le recommande La meilleure façon de manger.


La surcharge en fer

La viande rouge peut entraîner une surcharge de l’organisme en fer, notamment lorsqu’on en élimine peu, ce qui est le cas des hommes et des femmes après la ménopause. Le fer est une source de radicaux libres. L’excès de fer est associé dans certaines études à un risque accru de cancer, d’athérosclérose, de mort subite. La viande rouge devrait donc être consommée avec modération, sauf si les besoins en fer sont élevés.


Les substances mutagènes

La viande est le plus souvent cuite à température élevée : elle apporte alors des substances qui peuvent favoriser des cancers. Les exsudats de début de cuisson, les jus de viande dans la poêle peuvent donner naissance à des composés cancérogènes, les amines hétérocycliques aromatiques (AHA). Il est préférable d’éviter de consommer ces « jus ». Evitez de même les parties carbonisées des viandes et volailles rôties qui renferment d’autres AHA, ainsi que la cuisson au barbecue horizontal qui, en sus de savoureuses grillades, nous fournit largement en hydrocarbures aromatiques polycycliques, eux aussi cancérogènes.


Prudence avec les viandes rouges

En effet, plusieurs études épidémiologiques ont trouvé que les personnes qui consomment le plus de viande rouge ont un risque plus élevé de cancers, notamment digestifs.

Dans la grande Etude prospective européenne sur le cancer et la nutrition (EPIC), qui suit plus d’un demi-million d’Européens dans 10 pays, pour 100 g de viande en plus chaque jour, le risque de cancer de l’estomac distal est multiplié par 3,52 ; pour 100 g de viande rouge supplémentaire, ce risque est augmenté de 73 %. Pour 100 g de viande rouge supplémentaire chaque jour, le risque de cancer colorectal est multiplié par 1,25 (1).

Le Fonds mondial de recherches sur le cancer conseille de ne pas manger plus de 500 g de viande rouge en moyenne par semaine (500 g de viande cuite correspondent à environ 700-750 g de viande crue).


Repères de consommation : viandes

Hommes adultes tous âges, femmes de plus de 50 ans en bonne santé

Pas plus d’une fois par semaine : bœuf, taureau, cheval

Pour se mettre à l’abri des excès de fer.

Pas plus de trois fois par semaine: dinde, poulet, canard, pintade, lapin, porc, veau

Les volailles sont souvent peu grasses (à condition de ne pas manger la peau). Elles sont de bonnes sources de cystéine, un antioxydant majeur.

La teneur du veau en matières grasses varie de 2 à 15 %. 100 g d’osso-buco (jarret de veau sauté) contiennent 5 g de lipides.

A l’occasion: agneau, mouton, gibier

Agneau et mouton sont les viandes les plus grasses. L’agneau renferme entre 9 et 25 % de graisses. Des graisses en majorité monoinsaturées, comme dans l’huile d’olive, mais il y a aussi une proportion très élevée de graisses saturées ; il faut donc consommer agneau et mouton avec parcimonie.

Le gibier, comme le lièvre, le chevreuil, la biche ou le sanglier, le faisan, la perdrix, offre des viandes souvent moins grasses que la viande rouge d’élevage, et ces graisses sont plus intéressantes.

Femmes entre 15 et 50 ans

Une à deux fois par semaine: bœuf, taureau, cheval, gibier

Ces viandes apportent des quantités intéressantes de fer bien assimilé. Côté matières grasses, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure : la plupart des morceaux de bœuf contiennent moins de 6 % de matière grasse. Par exemple : 100 g de rumsteck grillé contiennent 2,5 g de lipides, 100 g de collier braisé (bœuf bourguignon) contiennent 5,8 g de lipides.
La viande chevaline est plutôt maigre, avec une teneur en graisses qui va de 2 à 4 % selon les morceaux.

Le gibier (biche, sanglier, chevreuil) est une excellente source de fer. 100 grammes de ces viandes peuvent couvrir jusqu’à 25 % des besoins.

Pas plus de deux fois par semaine: dinde, poulet, canard, pintade, lapin, porc, veau

A l’occasion: agneau, mouton

Enfants en croissance, femmes aux règles abondantes, femmes enceintes

Deux fois par semaine: bœuf, taureau, cheval, gibier

Le fer de ces viandes aide à subvenir aux besoins de ces populations. En plus, ces viandes apportent de bonnes quantités de zinc qui soutient la croissance des enfants.

Une à deux fois par semaine: dinde, poulet, canard, pintade, lapin, veau

A l’occasion: agneau, mouton


Comment manger de la viande ?

Pour vous aider à réduire votre consommation de viande, gardez à l’esprit que vous devez avoir dans l’assiette une petite portion de viande pour une grande portion de légumes et non l’inverse.

Débarrassez la viande de toutes les graisses visibles avant de la faire cuire.

Si vous voulez consommer du foie, au pire, demandez des foies d’animaux jeunes (foie de génisse ou d’agneau) et au mieux choisissez-le « bio ». Vous serez ainsi certain qu’ils contiennent peu de toxines, puisque celles-ci s’accumulent dans cet organe tout au long de la vie de l’animal.

Enlevez toujours la peau des volailles après la cuisson.

Préférez les volailles élevées en plein air plutôt qu’en batterie, ces dernières reçoivent en effet des traitements médicamenteux…


(1) Norat T et al. Meat, fish, and colorectal cancer risk : the European Prospective Investigation into cancer and nutrition. J Natl Cancer Inst. 2005 Jun 15 ; 97 (12) : 906-16.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-recommandations-de-lanutrition.fr/la-meilleure-facon-de-manger-de-la-viande.html

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