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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:55

Alors que les risques liés au bisphénol A (BPA) et aux phtalates sont au cœur des débats, une nouvelle étude publiée dans le journal  Environmental Health Perspectives conseille aux consommateurs de supprimer les emballages plastiques de leur alimentation afin de réduire leur exposition à ces composés.

Pour évaluer le lien entre l’utilisation d’emballages alimentaires plastiques et le taux de BPA et de DEHP dans l’organisme, les auteurs ont mis cinq familles (20 personnes) au défi de supprimer durant 3 jours les emballages plastiques de leur alimentation et de privilégier les produits frais stockés dans du verre ou de l‘acier inoxydable. Les taux urinaires de BPA et de DEHP (phtalates) des participants ont été mesurés avant, pendant ainsi qu’à l’issue de l’étude.

Une baisse importante de l’exposition

La suppression des emballages plastiques entraîne une diminution moyenne de 66 % du taux de BPA et de 55 % du taux de DEHP. Ces résultats montrent clairement que les emballages alimentaires représentent la principale source d'exposition à ces composés.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les contaminants aliementaires.

Référence :

Rudel RA, Gray JM, Engel CL, Rawsthorne TW, Dodson RE, Ackerman JM; Food Packaging and Bisphenol A and Bis(2-Ethylhexyl) Phthalate Exposure: Findings from a Dietary Intervention. Environ Health Perspect,  doi:10.1289/ehp.1003170.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:54

Des chercheurs Américains appellent à mieux identifier les facteurs environnementaux qui interviennent dans la survenue de l'autisme, du trouble déficitaire de l'attention ou d'autres maladies neurologiques et psychiatriques. En effet, si des composantes génétiques ont été identifiées les facteurs de risques externes sont encore mal connus, un véritable problème car il semble que la prévalence de l'autisme soit en constante augmentation.

Pour tenter de faire avancer cette question les chercheurs ont passé en revue la littérature médicale et ont répertorié les 10 candidats les plus susceptibles d'influer le risque de ces maladies. Ces produits chimiques sont présents dans notre environnement et dans des produits de consommation courante, en particulier alimentaires :

  • Le plomb : l'intoxication au plomb est appelée saturnisme. Cette dernière existe toujours dans nos pays, notamment via l'exposition à des eaux contaminées (robinets et plomberies contenant du plomb)
  • Le mercure (méthylmercure) : ce métal lourd est fortement toxique pour le système nerveux. On le retrouve dans les aliments, en particulier certains poissons (voir notre article "Des neurotoxiques dans le thon et le saumon")
  • Les PCB (polychlorobiphényles) :ces produits chimiques hautement toxiques sont interdits en France depuis 1987 mais s'agissant de substances bioaccumulables hautement persistantes (jusqu'à 10 000 ans pour que certains composés disparaissent naturellement) on en retrouve dans presque tous les produits animaux, notamment leurs graisses (voir notre article "Méfiez-vous des polluants pendant la grossesse")
  • Les pesticides organophosphorés : ces substances sont toxiques pour le système nerveux des insectes mais également pour nous.
  • Les pesticides organochlorés : également toxiques pour le système nerveux et bioaccumulables. Ces produits sont de moins en moins utilisés.
  • Le bisphénol A et les phtalates :utilisés dans l'industrie plastique et cosmétique ces produits jouent un rôle de perturbateurs endocriniens et semblent augmenter le risque de développer l'autisme lorsque la mère y est trop exposée (voir notre article : "Oubliez les emballages plastiques").
  • Les gaz d'échappements : l'autisme est plus fréquent dans les zones à forte densité de circulation (autoroutes, etc.). Les chercheurs soupçonnent la pollution automobile d'en être responsable.
  • Les amines hétérocycliques :il s'agit de substances produites lors de la combustion d'énergie fossile (voiture, chauffage, usines, etc.) ou lors de la cuisson de produits riches en protéines comme les viandes. Ces substances sont mutagènes et cancérigènes. On évitera de consommer des viandes grillées ou des jus de cuisson très cuits pour limiter son exposition (voir notre article "La meilleure façon de manger de la viande")
  • Les retardateurs de flamme bromés : ces produits chimiques sont utilisés massivement dans l'industrie où ils permettent de rendre les produits moins inflammables. Ils peuvent se retrouver dans la chaîne alimentaire par persistance, en particulier dans les produits d'origine animale (viande, poisson, produits laitiers).
  • Les composés perfluorés (PFC) : utilisés comme antiadhésifs on en retrouvent dans certains ustensiles de cuisine, dans certains vêtements et certains contenant alimentaires (voir notre article "Des substances anti-adhésives affaiblissent le système immunitaire")

Comme on peut le voir il est difficile de ne pas être exposés à certains produits chimiques. On peut néanmoins limiter son exposition.

Référence : Landrigan P, Lambertini L, Birnbaum L, A Research Strategy to Discover the Environmental Causes of Autism and Neurodevelopmental Disabilities. Environ Health Perspect. 2012. doi:10.1289/ehp.1104285.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/les-news/les-10-produits-chimiques-en-lien-avec-l-autisme-et-les-troubles-neurologiques.html


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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:45
  • L’alimentation sans gluten et sans laitages promue en France par le Dr Seignalet fait de plus en plus d’adeptes
  • Elle agit favorablement sur de nombreuses maladies, en particulier auto-immunes
  • Le point avec Christine Calvet et Thierry Souccar qui publient4 saisons sans gluten et sans lait
LaNutrition.fr : Christine, pourquoi avez-vous décidé d'écrire ce livre de recettes sans gluten ni lait ?

Christine Calvet : Je souffrais depuis quelques années d'une migraine dont les crises s'accentuaient en intensité et en fréquence et qui devenait professionnellement très invalidante. Je n’ai pas voulu traiter ce qui pour moi n'était qu'un symptôme et j'ai tenté, avec l'aide d'un acupuncteur nutritionniste d'en comprendre la cause. Ce dernier m'a orientée vers le régime Seignalet. Pour comprendre le fondement de ce régime, j'ai lu  « L'Alimentation ou la troisième médecine » qui m'a convaincue d'adopter cette méthode nutritionnelle. Il m'a fallu du temps pour réaliser des plats à la présentation et au goût appétissants pour toute la famille. Je les ai rassemblés dans ce livre pour partager mon expérience.

Pouvez-vous vous autoriser de temps en temps un petit morceau de pain ou de fromage ?

CC : Pendant six ans tout écart, aussi minime fût-il, me déclenchait une migraine dans les deux heures suivant la digestion. Depuis quelques mois, je fais des tentatives de réintroduction de certains aliments avec toujours des réactions violentes avec les produits contenant du gluten, et avec la majorité des produits laitiers. Mais je peux m'autoriser du yaourt de chèvre ou de brebis à raison d'un par semaine. Au-delà de ce seuil de tolérance, mon organisme réagit.

Comment expliquez-vous que de plus en plus de personnes se tournent vers ce régime ?

Thierry Souccar : Tout simplement parce qu’elles font l’essai, se sentent mieux ou beaucoup mieux et finissent par l’adopter. Il faut garder à l’esprit que les aliments à gluten et les laitages ont été introduits il y a très peu de temps (10 000 ans) dans l’histoire de l’évolution et pourtant ils sont omniprésents aujourd’hui. Beaucoup d’entre nous sont porteurs de ce que j’appelle des « gènes préhistoriques » et réagissent plus ou moins bien à la présence de ces aliments nouveaux que sont le blé et les laitages.

Quels sont les symptômes qui doivent faire penser à une intolérance au gluten ? Au lait ?

TS : Il s’agit d’une myriade de symptômes, dominés dans les deux cas par des douleurs ou des troubles digestifs de type diarrhée ou constipation, mais aussi comme pour Christine, des maux de tête, des problèmes de concentration, des douleurs articulaires, des manifestations de type allergiques comme l’eczéma, l’urticaire, les irritations de la peau, l'asthme.

Combien de temps faut-il suivre le régime pour ressentir une amélioration de ses symptômes ?

CC : Au bout de trois mois de régime strict, j'ai constaté que mes migraines s'espaçaient et diminuaient d'intensité. Ce phénomène s'est accéléré jusqu'à disparition complète des migraines. Six mois s'étaient écoulés.

TS : On conseille de faire un essai de ce type de régime pendant un mois au moins. Si les symptômes s’améliorent, c’est que le gluten ou les laitages sont en cause. Attention, il y a du gluten ailleurs que dans le blé, le seigle, l’orge, il y en a dans les plats préparés, et il y a des protéines de lait et du lactose un peu partout !

Pourtant ce régime est fortement critiqué par certains nutritionnistes qui affirment qu’il serait dangereux ?

TS : Eh oui, on entend encore ce genre d’arguments. Il s’agit d’un discours tenu le plus souvent par des gens très proches de l’industrie agro-alimentaire, comme certains membres de la Société française de pédiatrie. Je pense que ces gens sont eux-mêmes intoxiqués par la proximité avec les industriels des laitages et des céréales. Je les invite à regarder objectivement les données de la littérature scientifique. Ils s’apercevront qu’un régime sans gluten et/ou sans laitages a été la règle depuis près de 60 millions d’années chez nos ancêtres primates, et 7 millions d’années pour la lignée des hominidés, et qu’on n’a absolument aucun besoin de consommer du pain et des laitages, sauf pour le plaisir. Mais les industriels s'inquiètent et ils allument des contre-feux, par exemple l'industrie laitière organise un colloque en janvier 2012 pour stigmatiser ce qu'elle appelle "les alimentations particulières."

Lorsque l’on est obligé de supprimer le blé et les laitages du jour au lendemain, manger doit devenir très compliqué ?

CC : Suivre cette alimentation n'a jamais été compliqué pour moi dès lors que je me suis rendue compte que je pouvais manger tout aussi varié et goûteux. En effet, de nombreuses céréales savoureuses sont naturellement exemptes de gluten : sarrasin, riz, sésame...ainsi que le quinoa, la châtaigne, toutes les légumineuses et les oléagineux. Par ailleurs, les boissons végétales : riz, amande, quinoa, soja...sont d'excellentes alternatives au lait de vache pour réaliser aussi bien des desserts que des gratins et des purées de légumes. En outre, employer de nouveaux ingrédients stimule la créativité culinaire. Mais avant tout, je crois qu'il faut prendre conscience qu'une réorganisation alimentaire est nécessaire et penser ses menus et ses plats autrement.

Au bout d’un certain temps on doit craquer pour du pain, une bonne brioche ou une belle pizza non ?

CC : Il est évident que le pain, dont la symbolique n'est pas à négliger, est souvent l'aliment qui manque le plus et sa confection est assez délicate  puisque ces farines sans gluten sont dites...non panifiables. Cependant avec un peu de temps et de patience on parvient à trouver une formule satisfaisante pour peu qu'on oublie la baguette ou la grossie miche de campagne qui ne seront jamais reproductibles à l'identique et qu'on accepte une pâte à pizza au goût et à  la texture un peu différents. Quant aux brioches et autres préparations sucrées ou salées à base d’œufs, de beurre et de crème fraîche, ma culture culinaire méditerranéenne m'en a éloignée. Mes recettes, très personnelles, sont avant tout le reflet de ma propre façon de me nourrir qui fait une large place aux légumes crus ou cuits le plus simplement possible, aux céréales et légumineuses, aux salades et aux diverses huiles presque toujours utilisés crues.

Ces nouveaux ingrédients dont vous parlez, peut-on les trouver en supermarché ou bien seulement dans les magasins bio ?

CC : Pour ma part, je préconise l'achat d'ingrédients issus de l'agriculture biologique car je ne peux concevoir de modifier mon alimentation pour un mieux-être tout en négligeant les pesticides,  conservateurs et additifs dans les produits utilisés. Mais les supermarchés ont désormais des rayons « bio » de plus en plus fournis et les boissons végétales, le quinoa , les légumineuses , les pâtes de riz  pour ne citer que les plus courants y sont largement représentés.

La cuisine sans gluten et sans lait prend-elle plus de temps ? Est-elle plus chère ?

CC : Elle ne prend pas plus de temps pour qui cuisinait auparavant. Rajouter une cuillère de purée d'amandes dans une purée de légumes ne demande pas plus de temps que de rajouter un morceau de beurre! La cuisson du boulghour de sarrasin n'est pas plus longue que celle du boulghour de blé. Elle est plus chère si l'on achète des produits transformés: des biscuits, des pâtés végétaux, des sauces toutes prêtes...  mais pas si l'on achète les céréales et les légumineuses en vrac dans les magasins bio qui ont tous développé cette gamme de produits. La plupart des fabricants proposent à présent des boissons végétales à petit prix ainsi que des briques de soja ou riz « cuisine » excellentes alternatives à la crème fraîche. Un seul ingrédient reste encore largement plus cher que son équivalent en gluten et ne se vend que conditionné: les pâtes.

 

 

SOurce  : http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-cuisiner/les-recettes-sante/recettes-sans-gluten-et-sans-caseine/le-regime-seignalet-en-pratique.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:34

Je suis médecin généraliste. Sur ma carte de visite est indiqué « médecine fonctionnelle » qui ne correspond à aucun diplôme universitaire. Cette spécialité recouvre un objectif de santé par la prévention ou, s’il est trop tard, par des moyens les plus naturels possibles. L’écosystème intestinal, c’est mon dada.

Depuis quand la médecine s’intéresse à l’écosystème intestinal ?

La médecine ayurvédique, la plus vieille médecine du monde qui existait en Inde il y a 10 000 ans, le considérait déjà comme un moyen pour agir en profondeur sur un tas de problématique. Vous savez, une médecine traditionnelle disait qu’une personne en bonne santé doit faire deux selles bien moulées par jour. Je crois que l’importance du fonctionnement intestinal a été comprise il y a longtemps déjà. C’est depuis relativement peu de temps qu’on s’y intéresse à nouveau. Le prix Nobel Elie Metchnikoff, au début du XXe siècle, a découvert qu'on pouvait contrecarrer les effets des bactéries pathogènes en consommant des bactéries lactiques.

Les dérèglements intestinaux sont à l’origine de problèmes qui sont de plus en plus fréquents dans nos sociétés. C’est le cas des allergies, des inflammations et des maladies intestinales chroniques inflammatoires (maladie de Crohn et Rectocolite Hémorragique).

Comment justement expliquez-vous la recrudescence des allergies et des maladies auto-immunes ?

Je pense qu’elle est liée à l’évolution de notre alimentation. D’abord à l’abondance du sucre. Ensuite, aux produits alimentaires industriels. Avant, il y avait des menus types, pour le lundi, le mardi, le mercredi… Quand on mangeait un plat, on savait ce qu’il y avait dedans. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les plats préparés contiennent de très nombreux ingrédients. Par exemple quand vous mangez un poulet basquaise tout prêt, vous ingurgitez aussi des protéines d’oeufs, du sucre, de la poudre de lait, du gluten… la liste des ingrédients rajoutés est énorme. Les produits sont complexes, ils contiennent un peu de tout. Cette alimentation moderne agresse les muqueuses et peut être allergisante. Il semble que l’absence de rythme alimentaire en fonction des saisons, le fait qu’on puisse par exemple manger des fraises toute l’année, joue également un rôle.

Vous pensez vraiment que l’explosion de ces maladies est due seulement à l’évolution de notre alimentation ?

Je pense qu’il y aussi le problèmes du recours aux antibiotiques, que ce soit directement pour lutter contre les maladies chez l’hommes ou indirectement avec ceux qui sont donnés aux animaux d’élevage et qui finissent dans nos assiettes. Les antibiotiques agressent la flore intestinale.

Quelle est la relation entre la flore et l’organisme ?

La flore et la muqueuse intestinale sont indissociables, elles dialoguent constamment. Les problèmes peuvent donc venir des deux côtés. On sait aujourd’hui que les maladies auto-immunes, inflammatoires, les allergies… sont dues au fait que la muqueuse est trop poreuse. Le syndrome de l’intestin poreux est appelé en anglais le « leaky gut syndrome ». La muqueuse devient perméable et laisse passer les aliments dans l’organisme. Du coup, le système immunitaire n’est pas content, il sécrète des anticorps qui contribuent à l’apparition de dysfonctionnements immunitaires. Et je ne parle pas des toxines qui surchargent le foie.

Quels sont les autres rapports qu’entretiennent la flore et l’intestin ?

La flore a un impact sur le système immunitaire sous-jacent appelé GALT pour Gut Associated Lymphoid Tissue. Celui-ci comprend les deux tiers des cellules immunitaires de l’organisme. Ainsi, la majorité des globules blancs se trouvent dans l’intestin. C’est le premier organe immunitaire de l’homme. Ce système immunitaire est constamment informé par la flore. Durant les premiers mois de la vie, le bébé constitue progressivement sa flore. Une bonne flore donnera un bon système immunitaire. Il semble que l’hygiène excessive soit en partie responsable de l’explosion des allergies. Il y aurait une réaction trop forte aux allergènes car l’enfant n’y a pas assez été exposé durant ses premiers mois. Il y a un vrai appauvrissement de notre environnement bactérien.

Que pensez-vous des probiotiques ?

Ces produits sont intéressants car ils sont bénéfiques à tout le monde, aux femmes, aux hommes, aux personnes âgées, aux enfants. Ils ne comportent globalement pas de risque. Il n’y a pas de contre-indication. Ils agissent en corrigeant la perméabilité de la muqueuse intestinale. Des dizaines d’études sont publiées chaque mois sur les probiotiques. On sait aujourd’hui qu’ils ont des effets sur la diarrhée, le côlon irritable, les colites, le système immunitaire, les allergies, les constipations... Ils permettent de lutter contre les pathogènes, les parasites… c’est un peu les bons qui repoussent les méchants !

Pensez-vous que le concept de probiotique est sérieux ?

Oui. Les bactéries sont testées rigoureusement. Il faut savoir que les propriétés d’une bactérie dépendent de la souche. Une bactérie appartient à un genre (Lactobacillus, Bifidus…), puis à une espèce (acidophilus, bulgaricus, plantarum…) puis à une souche. C’est à cette souche qu’est associée une propriété.

Est-ce que le yaourt à, à votre avis, un intérêt pour la santé ?

Les bactéries qu’il apporte contribuent à améliorer la perméabilité de l’intestin. Elles vont permettre d’avoir un meilleur effet de barrière. Les bactéries vont aussi interagir avec la flore de la muqueuse.

Et que penser des laits fermentés probiotiques ?

Je reconnais qu’ils peuvent avoir un effet bénéfique. Le problème c’est qu’ils sont associés à un produit laitier. Ça signifie donc qu’il ne faut pas être intolérant au lactose ou allergiques aux protéines du lait, ce qui est assez fréquent chez les personnes qui ont des problèmes de santé. Pour toutes ces raisons, j’ai personnellement du mal à recommander les laits fermentés probiotiques.

Il y a aussi le problème du sucre et des édulcorants qu’ils contiennent…

Oui, ceux-ci nourrissent les pathogènes. Je trouve que c’est dommage d’associer des bonnes bactéries à des produits qui peuvent provoquer des problèmes de santé. En Angleterre où l’on parle beaucoup des dangers des produits laitiers, il y a de plus en plus de produits dits « dairy free » c’est-à-dire sans lait.Je trouve que ce serait bien que les probiotiques soient plus fréquemment associés à des produits plus sains que les produits laitiers qui ont mauvaise réputation. En Asie, les habitants consomment beaucoup de produits fermentés végétaux, notamment de nombreux produits à base de soja fermenté, c’est mieux. En France, les yaourts au soja apportent des probiotiques. Dans l’alimentation occidentale moderne, il y a de moins en moins de bactéries. C’est donc logique qu’il y ait cet engouement pour les probiotiques.

Comment agissent les probiotiques ?

Les probiotiques, en apportant des bactéries, contribuent à corriger la perméabilité de l’intestin. Ces bonnes bactéries peuvent aussi occuper le terrain sur la paroi et empêcher les organismes pathogènes de s’y fixer et de déclencher des diarrhées. Elles sont également capables de synthétiser des bactériocines, un antibiotique naturel qui offre une protection supplémentaire contre les pathogènes. Enfin, elles peuvent engendrer une compétition pour la nourriture et empêcher ainsi la colonisation de la flore par des bactéries néfastes.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/interviews/georges-mouton-les-maladies-auto-immunes-et-les-allergies-sont-liees-aux-dereglements-intestinaux.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:26

La thyroïde est une glande en forme de papillon, située à l’avant du cou, et qui produit trois hormones : la triidothyronine (T3), la thyroxine (T4) et la calcitonine. Les deux premières sont d’une grande importance. Produites à partir de l’iode et de la tyrosine (un acide aminé), elles vont se lier aux récepteurs intracellulaires et modifier l’expression de certains gènes, régulant ainsi un nombre impressionnant de fonctions de base de l’organisme. Le déficit en hormones thyroïdiennes pendant le développement du foetus ou les premiers stades de la croissance peut notamment entraîner un retard mental profond et irréversible, une situation aujourd’hui rarissime.

Les hormones thyroïdiennes régulent principalement le métabolisme, c’est-à-dire notre utilisation de l’énergie, donc notre poids, notre énergie, notre humeur, notre température corporelle, notre fonction musculaire, le fonctionnement du cœur et des vaisseaux, notre libido, la beauté de notre peau, de nos cheveux, de nos ongles, la solidité de nos os ou de nos dents. Leur production est régulée par la TSH, une hormone produite par l’hypophyse. La thyroïde agissant partout dans l’organisme, des erreurs de diagnostics sont fréquentes : une hypothyroïdie peut ainsi être confondue avec une dépression, une fibromyalgie ou se manifester via des symptômes inhabituels (troubles du rythme cardiaque, constipation, etc).

Les maladies de la thyroïde

Les maladies de la thyroïde sont très fréquentes dans le monde, et en particulier en France. Les femmes sont plus touchées que les hommes avec 8 femmes sur 100 qui présentent un dérèglement de cette glande après l’âge de 65 ans. Les causes sont multiples et peuvent aboutir à un cancer de la thyroïde comme de simples nodules (des zones de la thyroïde dont l’activité change) sans danger. Les personnes qui ont une maladie auto-immune ont un risque 25% plus élevé que les autres d’avoir un jour une maladie de la thyroïde, en particulier une maladie dite « thyroïdite de Hashimoto » dans laquelle les anticorps détruisent progressivement la glande.

Dans la plupart des cas, les problèmes de thyroïde, qu’ils soient soignés par chirurgie, radiothérapie ou sans traitement, finissent par évoluer vers l’hypothyroïdie. Fort heureusement il existe une forme synthétique de nos hormones naturelles utilisée pour remplacer notre T4, il s’agit de la lévothyroxine (aussi appelée L-T4). Problème : un grand nombre de personnes continuent à ressentir des symptômes d’hypothyroïdie même avec un traitement et d’autres présentent des symptômes d’hypothyroïdie avec une TSH normale et continuent de souffrir. Pourquoi et comment réagir ?

Le problème

La lévothyroxine a beau être un des médicaments les plus prescrits au monde (et contrairement aux statines, il ne creuse pas le trou de la sécurité sociale), les études montrent que la plupart des personnes qui en prennent en reçoivent soit trop soit trop peu. Un constat qui, à lui seul, explique pourquoi on peut continuer à avoir des symptômes désagréables et chroniques comme de la dépression, des crampes, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses ou des difficultés à régler son poids.
Mais comment déterminer si on en prend une dose adaptée ? En France, la surveillance de routine par les endocrinologues repose souvent simplement sur un dosage de la TSH dont la production est naturellement ajustée en proportion à la quantité d’hormones thyroïdiennes qui circulent dans le sang. Les laboratoires français indiquent généralement une norme de TSH située entre 0,2 et 5 mUI/L. Une valeur que tous les spécialistes s’accordent à reconnaître comme trop élevée. Entre 1970 et 1985 la norme pour la TSH était considérée comme normale entre 1 et 10. Pendant 10 ans on a donc laissé souffrir les gens qui avaient une TSH entre 5 et 10 en leur disant que tout était normal et qu’on ne pouvait rien faire jusqu’à ce qu’en 1985 la norme soit revue à la baisse entre 0,3 et 6 puis entre 0,3 et 5 et actuellement entre 0,2 et 3 aux Etats-Unis.

Que faire ?

Si vous présentez des symptômes de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie vous devez :

  • demander à votre médecin une prise de sang pour mesurer la TSH mais aussi la T4 et la T3 (pour affiner le diagnostic).
  • si la valeur de la TSH est supérieure à 3, demandez une augmentation de votre traitement ou une diminution si elle est inférieure à 0,2.

Certaines études montrent effectivement que les patients qui reçoivent de la L-T4 voient leur qualité de vie s’améliorer en adaptant leurs doses pour amener la TSH en dessous de 2,5. D’autres études ont montré que les personnes qui ont une TSH entre 0,4 et 2 ont un métabolisme plus rapide que ceux dont la TSH est plus élevée, pouvant être une explication à des difficultés à perdre du poids. Une TSH légèrement trop élevée (entre 4 et 10 mUI/L) augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d’hypertension et de résistance à l’insuline. En revanche, une TSH trop basse augmente fortement le risque d’ostéoporose et de troubles du rythme cardiaque grave, en particulier en dessous de 0,1 mUI/L.

Si votre TSH est tout de même dans les valeurs normales (entre 0,2 et 3 mUI/L), il semble qu’il soit possible que la lévothyroxine se convertisse mal dans votre organisme en T3, qui est l’hormone active finale. Dans ce cas ce trouble apparaît sur une prise de sang avec une TSH normale et une T4 et T3 légèrement abaissées. Votre médecin peut alors vous prescrire un mélange de T4 et de T3 (de la T3 synthétique), qui devrait ramener votre taux de T3 dans la norme et faire partir vos symptômes résiduels. Cette spécialité est délivrée en pharmacie sous le nom d'Euthyral.

Enfin, il faut signaler que certaines variantes génétiques de certaines enzymes (les déiodinases) peuvent modifier le ressenti face au traitement. Il faut donc être à l’écoute de son corps plutôt qu’à l’écoute des chiffres de la prise de sang et adapter les doses en fonction.

Levothyrox et génériques

Les génériques sont des médicaments dont la molécule est identique au princeps (le médicament ayant servi de référence). En revanche, la loi permet aux fabricants une certaine liberté au cours de la fabrication, un point qui est peu connu. En particulier, il est autorisé une légère différence de concentration entre le princeps et sa copie. Cette différence peut atteindre 10% et n'a aucune incidence sur la très grande majorité des traitements médicamenteux. En revanche, les hormones thyroïdiennes sont actives en microgrammes, une quantité infime pour laquelle de faibles variations peuvent avoir des conséquences cliniques.

Il a ainsi été rapporté que des personnes qui étaient stabilisées sous traitement ont vu leur TSH sortir de la norme à la suite de l'utilisation d'un médicament générique. En Mai 2010 l'AFSSAPS écrivait aux professionnels de santé (y compris les pharmaciens) pour les sensibiliser à cette problématique mais de nombreux professionnels semblent encore ignorants sur la question. Il peut donc être bien avisé de solliciter votre pharmacien pour obtenir le princeps et non un générique, en particulier si vous avez des difficultés à stabiliser votre traitement. Ce point peut être discuté avec votre médecin.

Conclusion

En définitive, il est important de communiquer avec votre médecin. Les chiffres sont une chose, vos symptômes en sont une autre, non moins importante. Dans le cas d’une suspicion de symptômes résiduels, une augmentation légère de la lévothyroxine sur quelques mois en accord avec votre médecin est sans danger et peut vous permettre de voir une différence.
Méfiez-vous également des symptômes trompeurs : beaucoup de symptômes de l’hyper ou de l’hypothyroïdie peuvent être aggravés par un déficit en vitamine D ou un autre problème hormonal, deux éventualités qu’une prise de sang pourra facilement écarter.

Références: Institut de veille sanitaire. Maladies thyroïdiennes dans la cohorte SUVIMAX. 1994-2002.

Spencer et al. AACC Expert Access. 08/15/06. University of Southern California.

Ali J Chakera, Simon HS Pearce, Bijay Vaidya. Treatment for primary hypothyroidism: current approaches and future possibilities. Drug Des Devel Ther. 2012:6.1-11.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/thyroide-pourquoi-etes-vous-si-mal-soigne.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:18

 

Comme chaque année, l’arrivée du soleil fait sortir plusieurs acteurs sur nos téléviseurs ou dans les journaux : les autorités de santé tout d’abord, pour nous expliquer que le soleil et les cabines de bronzage sont dangereux pour la santé puisqu’ils augmentent le risque de cancers de la peau puis les fabricants de crèmes solaires, pour nous expliquer à quel point leur nouveau produit nous protège encore mieux des rayons UV.

Tout ceci n’aurait rien d’anormal si on ne tenait pas compte d’un grave constat de santé publique : la vente et l’utilisation de crèmes solaires protectrices ne faiblit pas mais pourtant, le nombre de cancers de la peau ne cesse d’augmenter depuis plus de 50 ans, avec une augmentation qui atteint environ 2% par an depuis plus de 15 ans pour le mélanome malin, le cancer le plus redoutable (première cause de mortalité par cancer chez les jeunes). Pourquoi les messages de santé publique sont-ils inefficaces ?

Différents types de cancers

Quand on parle de cancers de la peau, il faut en distinguer trois types distincts :

  • Le carcinome basocellulaire : c’est le cancer de la peau le plus fréquent. Les facteurs de risques principaux connus sont l’exposition aux rayons UV et la couleur de la peau (les peaux claires sont plus exposées). Les cellules tumorales se retrouvent au niveau de la couche basale de l’épiderme. Le pronostic de ce cancer est excellent.
  • Le carcinome spinocellulaire : c’est le deuxième cancer de la peau le plus fréquent (4 fois moins fréquent que le carcinome basocellulaire). Situé initialement sur l’épiderme, les cellules tumorales peuvent pénétrer plus profondément dans la peau et donner lieu à des métastases, ce qui en fait un cancer plus dangereux que le carcinome basocellulaire. Le facteur de risque principal reconnu est l’exposition chronique aux rayons du soleil.
  • Le mélanome cutané : c’est le moins fréquent mais le plus dangereux, responsable de 75% des décès par cancer de la peau. L’exposition aux UV du soleil ou des cabines de bronzage a été identifiée comme facteur de risque principal.

Le soleil produit différents types de rayonnements. Les ultraviolets en représentent une partie, invisibles à l’œil nus. On distingue trois types d’ultraviolets selon leur longueur d’onde : les UVC(190 à 290 nm), les UVB (290 à 320 nm) et les UVA (320 à 400 nm). Chaque type d’ultraviolet exerce des effets biologiques différents chez l’homme. En particulier, les UVB sont responsables de la production de la vitamine D dans la peau. Le rôle des trois types d’ultraviolet dans l’apparition des différents cancers de la peau est encore mal connu et les crèmes solaires seraient censées nous protéger des dangers des rayons solaires. Oui, mais…

Des crèmes solaires cancérigènes ?

Comme toujours en médecine, les facteurs de risques de différentes maladies sont souvent obtenus à partir d’études d’observation : on observe l’évolution d’un évènement (par exemple l’apparition du mélanome) en fonction d’un autre (par exemple le temps d’exposition au soleil) pour essayer d’en tirer des conclusions. Concernant l’ensoleillement, les études montrent que l’exposition régulière au soleil diminue le risque de mélanome alors que l’exposition occasionnelle l’augmente. C’est en tout cas la conclusion d’une vaste étude de synthèse anglaise menée en 2009 qui a analysé 15 études portant sur plus de 12 000 personnes (1). Les UV pourraient donc protéger du mélanome dans une certaine mesure, une découverte confirmée par le lien surprenant avec le tabagisme: les personnes qui fument depuis plusieurs années ont un risque plus faible de mélanome cutané. Le tabac, comme l’exposition au soleil, provoque un vieillissement prématuré de la peau via un processus appelé l’élastose qui protégerait du risque de mélanome (2). Le mélanome survient d’ailleurs très rarement sur les zones les plus exposées au soleil comme le visage ou les bras et frappe plus souvent l’abdomen ou l’arrière des cuisses.


La conception des crèmes solaires fut basée à l’origine sur des études en laboratoire qui ont montré que les UVB étaient les plus à même d’induire des mutations de l’ADN, donc de provoquer des cancers de la peau. Les crèmes solaires bloquent donc fortement la pénétration des UVB mais certaines laissent passer des UVA, qui peuvent aussi produire des mutations de l’ADN. Certaines études ont ainsi mis en évidence une possible augmentation du risque de mélanome chez les utilisateurs de crèmes solaires protectrices comparativement aux non utilisateurs (3) mais ce lien pourrait être lié à une exposition au soleil plus longue, l’utilisateur se sentant faussement protégé par la crème. La diminution de l’exposition aux UVB pourrait également réduire la formation de la mélanine, responsable de la coloration de la peau au soleil, c’est-à-dire du bronzage. Le manque de mélanine est un facteur du risque du mélanome (4).

Pour finir, une étude récente menée par des chercheurs de l’université du Missouri et à paraître dans la revue scientifique Toxicology and Applied Pharmacology a montré que l'oxyde de zinc, utilisé comme conservateur dans les crèmes solaires, produisait de grandes quantités de radicaux libres au contact des rayons UV du soleil, un phénomène qui pourrait augmenter le risque de cancers de la peau. D’autres études ont mis en évidence que certains composés (comme le dibenzoylmethane ou l’octyle-dimethyle-PABA) utilisés dans les crèmes solaires pourraient être mutagènes au contact de la lumière du soleil, augmentant alors le risque de cancers de la peau (5, 6).

Encore moins de vitamine D

En France la dernière étude publiée par l’institut de veille sanitaire signale que les déficits en vitamine D touchent jusqu’à 80% de la population. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique. L’exposition au soleil est un phénomène naturel qui représente notre seule source significative de vitamine D, loin devant les apports alimentaires (7). L’utilisation de crèmes solaires bloque la pénétration des UVB et empêche ainsi presque totalement la synthèse de vitamine D dans la peau  (8).

Paradoxalement, dès les années 80, des études en laboratoire ont montré que la vitamine D était capable d’inhiber la prolifération des trois types de cancers de la peau  (9, 10). En 2009, une étude a suivi plus de 800 personnes ayant été victimes d’un mélanome cutané et a constaté que les personnes qui prenaient un supplément de vitamine D avaient plus de chances de survivre et moins de chances de rechuter après avoir contracté ce cancer. Les chercheurs conseillent aux personnes à risque de mélanome de s’assurer de ne pas manquer de vitamine D (11).

Bien que le rôle protecteur de la vitamine D dans les cancers de la peau ne soit encore qu’une hypothèse, celle-ci doit être prise au sérieux, compte tenu d’un lien avéré ou soupçonné entre la vitamine D et l’incidence de plus d’une vingtaine de cancers, en particulier du côlon et du sein (12).
Même si les crèmes solaires diminuaient le risque de cancers de la peau, leur utilisation intensive entraîne un déficit en vitamine D qui pourrait alors augmenter le risque d’un grand nombre d’autres cancers.

Des cabines UV cancérigènes par décret ?

 

Dès les beaux jours, les autorités de santé nous alertent sur les dangers des cabines UV. Pour bien nous protéger, le secteur du bronzage en cabine est régi par un décret vieux de 15 ans (décret numéro 97-617 du 30 mai 1997). Ce décret fixe les caractéristiques techniques des cabines UV, notamment en ce qui concerne le type de rayonnements UV émis et la puissance délivrée. La législation stipule notamment que la proportion d’UVB ne doit pas dépasser 1,5 % de l'éclairement énergétique UV total émis par l’appareil, une recommandation basée sur la vieille idée que seuls les UVB sont principalement dangereux. Les cabines UV autorisées produisent donc beaucoup d’UVA et peu d’UVB, un constat qui pourrait expliquer pourquoi les utilisateurs de ces appareils ont plus de risque de développer un cancer de la peau.

 

L’importance des UVA dans le risque de mélanome a été récemment soulignée par une équipe de chercheurs Norvégiens qui explique que la proportion d’UVA augmente lorsque la latitude augmente alors que les UVB baissent, justifiant pourquoi les mélanomes sont plus fréquents dans les pays Nordiques (13). Les chercheurs attirent l’attention sur le fait que si ces résultats se confirmaient, ce qui semble hautement probable, la proportion d’UVA et d’UVB dans les cabines de bronzage devra être modifiée. Ils déconseillent également l’utilisation de crèmes solaires qui ne bloquent que les UVB et suggèrent de veiller à maintenir constant le taux de vitamine D tout au long de l’année.

 

Il y a donc encore beaucoup de chemin à parcourir pour la prévention des cancers de la peau et pour une bonne utilisation du bronzage artificiel. En attendant, nous vous conseillons de ne pas fuir le soleil d’été, une bonne occasion de faire le plein de vitamine D, vous exposer régulièrement mais modérément plutôt qu’occasionnellement, éviter l’exposition au soleil à visée purement esthétique (bronzage excessif), éviter l’utilisation continue de crèmes solaires sauf s’il n’est pas possible de vous protéger autrement (vêtements, chapeau) et éviter autant que possible les coups de soleil.

 

Source : http://www.lanutrition.fr/cancer-de-la-peau-soleil-et-cabines-uv-ce-quon-ne-vous-dit-pas-en-2012.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 11:17

Voici la liste de 10 substances potentiellement dangereuses pour la santé et que nous vous conseillons d’éviter lorsque vous choisissez vos cosmétiques.


Cette liste, établie grâce à l’expertise de l’Observatoire des Cosmétiques, n’est pas exhaustive car il existe des milliers d’actifs cosmétiques dans les produits de beauté. En réalité, sont identifiées ici les ingrédients « à risque » qui sont les plus utilisées dans les produits de beauté, et que vous pouvez reconnaître facilement sur les étiquettes. "

 
Aluminium / sels d’aluminium
Sur l’étiquette : Aluminium chlorohydrate, Aluminium stearate, Aluminum sulfate…
Fonction et type de produits concernés : agents antiperspirants des produits antitranspirants
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : dotés d’un fort potentiel irritant et suspectés d’être toxiques pour l’organisme (maladie d’Alzheimer).
 
Ammoniums quaternaires
Sur l’étiquette : tous les composés comprenant « -amonium, -chloride ou bromide » comme Dipalmitoylethyl hydroxyethylmonium methosulfate Hydroxypropyl guar hydroxypropyltrimonium chloride ; Cetrimonium bromide
Fonctions et types de produits concernés : antiseptiques, conservateurs, conditionneurs capillaires utilisés dans les gels douches, shampooings et après-shampooings.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : irritants cutanés et polluants pour l’environnement.

Lauryl sulfate
Sur l’étiquette : Ammonium lauryl sulfateSodium lauryl sulfateTEA-lauryl sulfate
Fonction et types de produits concernés : tensiocatifs générant la mousse des gels douches, savons liquides lavants et shampooings.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : fortement irritants pour la peau.
 

Filtres anti-UV

Sur l’étiquette : d’origine synthétique (Benzophenone-4Benzylsalicylate, Ethyl cinnamate, Isopropyl dibenzoylmethane, 4-methylbenzylidene camphor, Octocrylene…) ou minérale (Titanium dioxydeZinc oxide)
Fonction et types de produits concernés : absorbants des rayons UV du soleil que l’on retrouve dans les produits solaires, mais aussi de plus en plus dans certains soins du visage ou maquillage.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : très allergisants (Benzophenone-4, Octocrylene), suspectés d’agir en perturbateurs endocriniens (Benzophenone-2, Benzylsalicylate, Ethylhexyl methoxycinnamate…), ou cancérogènes (Titanium dioxyde), polluants pour l’environnement (Zinc oxide,Benzophenone-4). Les écrans minéraux posent aussi problème lorsqu’ils sont réduits à l’état de nanoparticules, favorisant ainsi leur pénétration transcutanée (suspectées d’être toxiques pour l’organisme).
Sur l’étiquette : Diazolidinyl urea, DMDM hydantoin, Imidazolidinyl urea ; Sodium hydroxymethylglycinate
Fonction et types de produits concernés : conservateurs antimicrobiens principalement utilisés dans les gels douches, shampooings et gels lavants.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : soumis à des restrictions d’emploi, ils libèrent au contact de l’eau du formaldéhyde, au potentiel cancérogène, irritant et allergisant.
Sur l’étiquette : MethylparabenEthylparabenPropylparabenIsopropylparabenButylparaben,Isobutylparaben
Fonction et types de produits concernés : conservateurs antibactériens et antimicrobiens, toutes catégories de cosmétiques.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : soumis à des restrictions d’emploi , ils ont un faible potentiel allergène (dermatite de contact). Les parabens à longue chaine sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (les parabens à courte chaine comme les Methylparaben et Ethylparaben ont été eux considérés comme sûrs d'emploi par l'Afssaps).
 
Phénoxyéthanol
Sur l’étiquette : Phenoxyethanol
Fonction et types de produits concernés : ether de glycol utilisé comme conservateur antibactérien. Peut entrer dans la composition des parfums et de toutes les catégories de cosmétiques.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : allergisant.
Protéines de blé hydrolysées
Sur l’étiquette : Hydrolyzed wheat protein
Fonctions et types de produits concernés : hydratant, filmogène, conditionneur capillaire qui entre dans la composition des shampooings, soins capillaires et des produits de maquillage.

Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : allergisant.
 
Sur l’étiquette : 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy-diphenylether ; Trichloro-3,4,4' carbanilide
Fonction et types de produits concernés : conservateurs antimicrobiens et bactéricidesprésents dans les déodorants, dentifrices, gels douches ou produits anti-acné.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : irritants cutanés suspectés d’être toxiques pour l’organisme (perturbateurs endocriniens). Polluants pour l’environnement.
 
Thiazolinones

Sur l’étiquette : Methylisothiazolinone , Methylchloroisothiazolinone
Fonction et types de produits concernés : conservateurs antimicrobiens utilisés dans toutes les catégories de cosmétiques.
Effets nocifs pour la santé et/ou l’environnement : très fortement allergisants.

 

Question à un expert : Les produits bio permettent-ils d'éviter les substances à risque ?

Hélène Le Héno, co-auteur de l'Observatoire des Cosmétiques : Les chartes bio interdisent les ingrédients les plus nocifs mais il faut savoir que certains produits labellisés ne sont pas non plus dénués de potentiels irritants et/ou allergisants par exemple (alcool, huiles essentielles)... 
Donc, en conclusion, toujours étudier de près la liste des ingrédients d'un produit qu'on achète pour soi, sa famille ou son bébé qu'il soit labellisé ou pas, et savoir la décrypter.


Source : http://www.carevox.fr/forme-beaute/article/cosmetiques-eviter-10-ingredients

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 10:51

Vous plaignez-vous tout le temps d'être fatigué ? Ressentez-vous un besoin impératif de consommer des produits sucrés ?

Êtes-vous fréquemment enquiquiné par des problèmes digestifs (ballonnements, flatulences, colite) et cutanés (démangeaisons, mycoses) ? Votre entourage en a-t-il assez de vos sautes d'humeur répétées ? Si vous vous reconnaissez dans ce petit tableau clinique, prenez le temps de lire cet article très attentivement, car il vous propose des solutions naturelles pour soigner cette candidose chronique dont vous souffrez peut-être sans le savoir.

Pour l'élimination du "candidat" Albicans, tapez 1 !

La candidose chronique est une infection causée par des champignons appartenant au genre Candida. Il existe plus de 35 espèces de Candida, mais c'est Candida albicans qui est le plus souvent à l'origine de la candidose (85 % des cas). Candida albicans est un champignon de type levure qui fait naturellement partie du microbiote intestinal (Le terme de microbiote remplace désormais celui de flore intestinale.). (…)

Les symptômes
- En relation avec le système nerveux et le psychisme : fatigue chronique (pierre angulaire de la dysbiose
fongique) (…)
- En relation avec le système immunitaire : développement ou aggravation d'allergies alimentaires et
environnementales, (…)
- Autres symptômes : alternance diarrhée/constipation, démangeaisons rectales (…)

Les facteurs de risque
Les facteurs favorisant l'apparition et l'aggravation d'une candidose chronique sont multiples :
- au niveau alimentaire : alimentation déséquilibrée (…)
- au niveau digestif : déficience en amylases (enzymes digestives), irritation de la muqueuse intestinale, intolérances alimentaires non traitées (…)
- et en relation avec l'environnement : intoxication aux métaux lourds (…)

L'alimentation anticandida
Afin de ne laisser aucune chance à Candida albicans, il est indispensable de mettre en place une réforme alimentaire drastique dont les grandes lignes sont les suivantes :
- d'une manière générale, faire son maximum pour éviter les aliments traités, raffinés, sucrés, préparés avec de la levure et des ferments
- proscrire la junk food et privilégier les produits complets/bio
- supprimer les sucres simples (…)
- éliminer le lait de vache et tous produits dérivés de ce lait
- comme il y a fréquemment interférence entre intolérances alimentaires et dysbiose fongique, il peut s'avérer pertinent d'éliminer le gluten (blé, avoine, orge, seigle) de son alimentation (…)

La supplémentation anticandida
Reconnaissons-le, il n'est pas évident de suivre à la lettre un régime alimentaire aussi exigeant que le régime anticandida, ce qui rend d'autant plus important de respecter fidèlement le programme de supplémentation, dont le nom de code pourrait être « Opération Purification ». Comme c'est à partir de l'intestin que la candidose se développe et se propage, c'est donc à ce niveau que l'on doit agir prioritairement.
La purification de l'intestin demeure toutefois insuffisante si elle n'est pas suivie par celle du sang où circulent les toxines produites par la forme pathogène de Candida albicans.

LA PHASE 1 (2 MOIS)
- Chlorophylle magnésienne + propolis : CHLOROPHYLLUM (Sofibio) - 3 gélules le soir au coucher
- Complexe d'huiles essentielles : 1er mois : ALTERNATIVE (Salvia Nutrition) - 2 capsules 2 fois par jour avant les repas 
2e mois : DYSBIOS'AROM (Salvia Nutrition) - 2 capsules 2 fois par jour avant les repas

LA PHASE 2 (3 MOIS)
- Enzymes fermentées en cascade : RÉGULAT (Régulat France) - 1 cuillerée à soupe le matin à jeun et le soir _ h avant le dîner (commencer par 1 cuillerée à café matin et soir la première semaine). Conserver le produit en bouche, sous la langue, pendant au moins une minute. Bien saliver avant d'avaler. N'utiliser que des cuillers en bois ou en plastique (pas de métal).
- Spiruline : SPIRULINE (Flamant Vert) - 5 comprimés (à mâcher) 2 fois par jour au début des repas
- Actibiotiques : L.A.B. SYMBIOD'OR (Parinat) - 2 gélules par jour le matin à jeun pendant 2 mois puis 1 gélule par jour le troisième mois (dans les premiers temps, commencer par 1 gélule par jour)

PREVENTION DES RECIDIVES

- Champignon médicinal : Coriolus versicolor ou Karawataké (Mycoceutix) - 3 gélules par jour du lundi au vendredi pendant 4 semaines 2 fois par an, au printemps et à l'automne.

Où trouver les produits mentionnés
- Magasin bio : Spiruline Flamant Vert (pot de 500 comprimés), Régulat 350 ml
- VPC : Chlorophyllum (Sofibio - N° Vert 0800 945 845), Alternative + Dysbios'Arom (Salvia Nutrition - 02 51 24 03 72), Nature à Coeur (anciennement Régulat France - 03 88 39 86 20), Symbiod'or (Parinat - N° Vert 0800 77 99 21), Coriolus versicolor (Mycoceutix - 01 45 84 09 85).

 

Article intégral : http://www.regulat.fr/media/wysiwyg/PDFS/Article_belle_sante-CANDIDOSE.pdf

 

Source : http://www.lepalisson.fr/actualites/view/25/complements-alimentaires-contre-la-candidose-chronique

Article de Didier le Bail page 82 dans Belle-Santé N°134

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 00:51

On appelle métaux lourds les éléments métalliques naturels dont la masse volumique dépasse 5g/cm3. Ceux-ci sont présents le plus souvent dans l'environnement sous forme de traces : mercure, plomb, cadmium, cuivre, arsenic, nickel, zinc, cobalt, manganèse.
Les plus toxiques d'entre eux sont le plomb, le cadmium et le mercure.

Parmi les métaux lourds, on distingue principalement trois d'entre eux : le mercure, le plomb et le cadmium. Pourquoi distinguer ces trois métaux ? Il y a, d'une part, une raison historique. Les premiers biochimistes ont distingué ces trois métaux en raison de leur affinité avec le soufre qui permettait d'identifier les protéines « qui précipitent lourdement » ou donnent facilement des sels (sels de mercure, sels de plomb...).

Ces trois métaux ont aussi quelques caractéristiques physico-chimiques communes :

  • Ils se transportent, changent de forme chimique, mais ne se détruisent pas.
  • Ils ont une conductivité électrique élevée, qui explique leur utilisation dans de nombreuses industries.
  • Mais surtout, ils présentent une certaine toxicité pour l'homme, entraînant notamment des lésions neurologiques plus ou moins graves. Tandis que tous les autres ont une utilité dans le processus biologique, certains métaux (les oligo-éléments) sont même indispensables à la vie (le fer, le cuivre, le nickel, le chrome...), les trois métaux cités sont des éléments uniquement toxiques.

OU PEUT-ON TROUVER DU MERCURE?

 

  • L'air, qui est contaminé par la combustion du charbon,
  • L'eau, que nous absorbons tous les jours contient du mercure, mais cette forme de mercure est très peu absorbable et nous la retrouvons dans les selles. C'est pour cela que l'analyse dans les selles n'est pas forcément fiable car elle représente surtout le mercure ingéré,
  • Les poissons et les fruits de mer, surtout les gros poissons car c'est la loi de la nature : les gros poissons mangent les petits poissons, donc les gros présentent des taux de mercure beaucoup plus élevés que les petits. Il faut donc favoriser les petits poissons dans l'alimentation. Le thon en boîte et l'espadon sont les plus contaminés,
  • Les substances contraceptives (Sels de phénylmercure),
  • Les cosmétiques et les shampooings (Sels de phénylmercure),
  • Les gouttes oculaires (ou collyres) contenant du chlorure benzalkonium, du thimerosal ou thiomersal, de la merbromine sodique),
  • Les pommades ophtalmiques (contenant de l'oxyde mercurique jaune),
  • Les conservateurs pour les produits de démaquillage et maquillage des yeux,
  • Le mercurochrome et les antiseptiques (solutions aqueuses d’éosine contenant du thimerosal),
  • L'industrie électrique (piles et batteries alcalines, lampes, tubes fluorescents ou néons, redresseurs de courant, contacteurs)
  • Les instruments de mesure (thermomètre...)
  • Les amalgames et alliages dentaires, la joaillerie...
  • Les fongicides, germicides, herbicides, insecticides,
  • L'industrie de certains papiers et feutres,
  • Les peintures protectrices (pigments de cinabre ou vermillon, sulfure de mercure)
  • Les lotions capillaires,
  • L'industrie du chlore et de la soude, représentent plus de 75% de la consommation de mercure

Mais les deux plus grandes sources de mercure sont :

  • les amalgames dentaires, qui dégagent de la vapeur de mercure traversant la barrière placentaire et intoxiquant le foetus. De plus, on peut retrouver le mercure dans le lait maternel. Il est vrai qu'il faut allaiter les enfants, mais le faire avec du lait contenant du mercure n'est pas forcément la meilleure des choses.
  • les vaccins contiennent aussi du thimérosal, en particulier le vaccin ROR, qui est très incriminé, car on a vu une explosion des symptômes de l'autisme depuis 10 ans, depuis que le ROR est donné de façon systématique. De plus, celui-ci est généralement administré entre 12 et 18 mois, âge auquel on voit apparaître les troubles autistiques chez les enfants. Chaque vaccin contient de 12,5 à 25 µg de thimoresal et l'enfant peut arriver à une charge de 237 µg lorsqu'il a eu toutes ses vaccinations à l'âge de 5 ans,

LES METAUX LOURDS DANS LES AMALGAMES DENTAIRES
L’ Amalgame dentaire contient 50% de Mercure.
C’est cette présence massive de Mercure qui le rend si toxique, même si de nombreux porteurs ne présentent pas de symptômes. Les sensibilités individuelles, en effet, sont telles que nous réagissons différemment à toutes les agressions : nous avons vu des victimes du tabac à 29 ans alors que d’autres fument sans mal jusqu’à plus de 80 années !
De nombreux procès ont émaillé la longue « guerre des plombages ». Ils ont été souvent gagnés par les plaignants et ce, dans tous les pays développés. Les démonstrations les plus spectaculaires de la toxicité du Mercure dentaire ont été administrées en Allemagne à Tübingen et à Kiel. Elles utilisent des techniques mathématiques de statistiques totalement irréfutables. Malgré cela, un seul pays européen a osé avouer l’erreur et assumer la prise en charge des conséquences de cette tromperie. Il s’agit de la Suède dont le gouvernement a avoué : « Nous nous sommes trompés ».
Les autres gouvernements ont continué à observer un silence assourdissant ou à soutenir que les amalgames dentaires ne sont pas dangereux, que le Mercure contenu est parfaitement stable (en contradiction flagrante avec les études effectuées dans le monde entier), ou encore que le Mercure des Amalgames n’a rien à voir avec le Mercure ordinaire !

LES METAUX LOURDS DANS LES VACCINS
Voici une liste de vaccins contenant du thiomersal ou thimérosal :

  • Vaccin Engerix B®
  • Vaccin grippal Ronchese VGR®
  • Vaccin tétanique Pasteur®
  • ImmuGrip®
  • Tétagrip 05®
  • Tétavax®
  • DT bis®
  • DT Coq®
  • DT Vax®
  • Vaxicoq®
  • Vaxigrip®
  • Fluvirine®
  • Mutagrip®
  • HB Vax DNA®

LES PATHOLOGIES ASSOCIEES AUX METAUX LOURDS
Le mercure n'est pas seulement toxique pour le cerveau mais aussi pour tous les organes et les tissus. Il est incriminé dans beaucoup de pathologies de l'adulte :

  • Syndrome de Fatigue Chronique,
  • Fibromyalgie,
  • Sclérose en Plaques,
  • Sclérose Latérale Amyotrophique ou maladie de Charcot
  • Epilepsie
  • Maladie d'Alzheimer et Parkinson.

METHODES DE DETECTION D'UNE INTOXICATION AUX METAUX LOURDS
Le test le plus fiable pour détecter une intoxication au mercure est le test des porphyrines urinaires.
Le mercure (Hg) et les autres métaux lourds interfèrent avec la synthèse de l'hème, qui conduit à l'augmentation des Uroporphyrines et des Coproporphyrines. Le mercure provoque l'augmentation des Pre-coproporphyrines, qui sont considérées comme un marqueur spécifique de l'intoxication au mercure. C'est donc l'analyse de ces dernières qui sera le meilleur indicateur de la nécessité de la chélation.
Le profil des Porphyrines Urinaires est extrêmement sensible à de très nombreux toxiques, dérivés aromatiques halogénés, métaux lourds. La chaîne de synthèse des Porphyrines urinaires est la sentinelle de l'intoxication de l'organisme.
Son profil chromatographique affirme l'intoxication, identifie l'agent responsable, et surtout quantifie la surcharge toxique avant et pendant la thérapeutique de chélation.

LES METAUX LOURDS ET LES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES
Il devient de plus en plus évident, au regard de tout ce qui a été dit ci-dessus, que les métaux lourds sont devenus un co-facteur de sensibilisation du corps et du système nerveux aux rayonnements électromagnétiques. Des recherches très sérieuses sont entreprises aux USA par Tamara MARIEA (diplômée en biochimie/biologiste et diplômée en nutrition clinique humaine) et le docteur Georges CARLO (scientifique de renommée mondiale et épidémiologiste qui a fait des études dans le domaine des effets biologiques des rayonnements de type micro-ondes).
Ces recherches portent sur le lien potentiel entre l'autisme et l'irradiation par les rayonnements électromagnétiques. "...il n'y a aucun doute que nous observons une élévation épidémique grave de l'autisme chez les enfants et que l'utilisation répandue de l'électronique et des dispositifs sans fil pourrait bien constituer un facteur qui a été ignoré." (Docteur Derrick LONGSDALE).
MARIEA a acquis une solide réputation dans le domaine de la désintoxication cellulaire. Elle effectue des recherches et va publier une étude expliquant le rôle amplificateur des rayonnements électromagnétiques sur les métaux lourds en tant que composants importants dans l'étiologie de l'autisme. En d'autres termes, MARIEA explique aux parents qui se battent pour venir en aide à leurs enfants, qu'avec le nombre croissant d'antennes-relais, de téléphones portables et de technologies WiFi en circulation, le risque d'autisme ne cesse de croître.

 

Source : http://www.bioelec.ch/cem/sante/metaux_lourds.html

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 00:49
Métal létal : Ne cherchez plus le coupable

Irritabilité, nervosité, perte de la mémoire immédiate, insomnies, fourmillement des mains, sentiment de brûlure constante avec endormissement des membres inférieurs, léger tremblement des mains. Mais aussi saignement des gencives, mauvaise haleine, sentiment de brûlure sur les lèvres, la langue et le visage, abcès buccaux. Dans la région de la tête, vertiges, sifflements des oreilles, troubles de l’audition, baisse de la vision des contrastes et des couleurs. Outre des symptômes légers, on soupçonne le mercure d’induire des infections virales, des mycoses, la tuberculose, des cancers, la sclérose en plaques, des maladies auto-immunes, des dérèglements de la glande thyroïde, des maux de tête, des allergies inexpliquées, des problèmes dermatologiques, pieds et mains froids, suées nocturnes. 
Les voies de pénétration du mercure dépendent de sa forme chimique. Ainsi, les vapeurs provenant de ce métal sont liposolubles. Elles diffusent facilement à travers la membrane des alvéoles pulmonaires par inhalation puis passent dans le sang. L’absorption peut atteindre 80 %. Une partie des vapeurs peut traverser la cavité nasale et remonter jusqu’aux bulbes olfactifs, puis gagner le système nerveux central : cerveau, hypothalamus, et surtout hypophyse. L’absorption après ingestion est quant à elle de 90 % à 100 % au niveau du tractus intestinal. Certains composés organomercuriques, ainsi que le mercure métallique, peuvent traverser la peau. On se souvient de la mort accidentelle en 1996 d’une chimiste américaine après absorption percutanée à travers un gant en latex. 


Il est passé par ici, il repassera par là

Le mercure absorbé se retrouve dans le sang. Là encore, le transport, la métabolisation et la toxicité vont dépendre de la forme chimique du métal. 
Absorbé au niveau des poumons ou des cavités nasales, il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et se retrouve dans le cerveau, où il est oxydé et piégé dans le tissu cérébral. Il franchit aussi facilement la barrière placentaire.
Sous sa forme ionisée, le mercure est transporté de la même manière dans le plasma sanguin, complexé avec l’albumine. Et dans les hématies, après s’être lié avec l’hémoglobine et le glutathion. Ne pouvant sous cette forme traverser facilement la barrière hémato-encéphalique et la barrière placentaire, il s’accumule dans les organes, particulièrement le foie et les reins. 
Lorsqu’il est absorbé sous forme de cation, le mercure passe à 90 % dans le sang. Une partie traverse la barrière hémato-encéphalique, mais la plus grande partie suit un cycle entéro-hépatique : foie, bile, intestin. Très lipophile, il passe facilement la barrière placentaire. 


Mutations, aberrations chromosomiques

L’activité cytotoxique du mercure est liée d’une part à sa grande affinité pour le soufre, qui entraîne la modification de la structure des protéines (enzymes, récepteurs d’hormones et de neuromédiateurs, myéline) et le blocage de leur activité. Et d’autre part à sa capacité à entrer en compétition avec le zinc, inhibant ainsi les enzymes spécifiques à ce métal indispensable à l’organisme. 
Aussi, le mercure inhibe les systèmes de protection cellulaire contre les radicaux libres. Et provoque la lyse des membranes cellulaires. 
Des effets clastogènes (aberration chromosomique structurelle) du mercure ont été observés dans des lymphocytes, les globules blancs du sang, qui interviennent dans la réponse immunitaire, chez des sujets ayant ingéré des poissons contaminés par du méthylmercure : cassure de chromosomes, chromosomes surnuméraires… 
Mais ce n’est pas tout. Les scientifiques ont découvert que le mercure perturbe la synthèse de l’ADN, qu’il a une action mutagène et qu’il aggrave les effets des rayonnements ionisants en inhibant les mécanismes de réparation de l’ADN cellulaire, tout en stimulant la production d’anticorps anti-ADN. 


Du méthylmercure dans les poissons de haute mer

Il convient par précaution d’éviter de consommer plusieurs fois par mois des gros poissons de haute mer comme la daurade, l’espadon, le marlin, le requin, le thon. Mais aussi les poissons prédateurs d’eau douce, comme le brochet, qui peuvent également être contaminés. Un poisson contaminé peut contenir jusqu’à 23 mg de mercure par kg de poids humide soit près de 100 000 fois la concentration de l’eau environnante.


Vaccins, gouttes ophtalmiques, crèmes de blanchiment

En 1527, Paracelse préconisait déjà le mercure en poudre comme principe actif d’onguent pour guérir la syphilis. C’est l’arrivée de la pénicilline qui a mis un terme à cette utilisation. Autre remède largement utilisé par nos ancêtres, le calomel (chlorure mercureux) toxique par ingestion, inhalation et par contact et qui était préconisé au XVIIe siècle comme diurétique et purgatif. C’est ce produit qui aurait causé la mort d’Agnès Sorel, favorite du roi de France Charles VII et dont l’autopsie, effectuée en 2004, a révélé une grave intoxication au mercure. Plus récemment, en 1996, des cas d’intoxications mercurielles dues à la présence de calomel ont été rapportés aux États-Unis près de la frontière mexicaine. Le produit incriminé est une crème de blanchiment fabriquée à Mexico et renfermant plus de 8 % de mercure en masse. En Afrique, l’utilisation de ce type de crèmes, qui contiennent souvent du calomel, est en passe de devenir la deuxième cause de mortalité des femmes par après le paludisme. 
Plus pernicieux, le thiomersal, un sel composé d’éthylmercure et de thiosalicylate, fréquemment utilisé comme anti-infectieux et conservateur pour assurer la stérilité de préparations médicales telles les gouttes ophtalmiques ou nasales, les solutions pour lentilles ophtalmiques, les immunoglobulines et, plus grave, les vaccins pour enfants et nourrissons. De nombreux effets secondaires lourds ont été signalés à maintes reprises. 
À titre de précaution, mais surtout à cause de l’indignation d’organismes de santé indépendants et du mécontentement public, les laboratoires tendent aujourd’hui à limiter au maximum son usage dans les vaccins au profit d’autres conservateurs. Les enfants ne sont pas seuls concernés. Le thiomersal est actuellement présent à l’état de traces dans tous les vaccins contre la grippe (comme la Fluvirine du laboratoire Celltech Pharma), mais aussi dans tous les vaccins monovalents contre l’hépatite B et dans les vaccins antitétaniques, la diphtérie ou encore la coqueluche. 

On préfère ainsi largement exercer une prévention efficace avec l’homéopathie, en matière de grippe, ou d’autres maladies infectieuses infantiles ! 


Amalgames dentaires : ils vous plombent à vie

Interdit en Norvège depuis janvier 2008, reconnu toxique par la FDA américaine, l’amalgame dentaire, un matériau utilisé en dentisterie depuis plus de 150 ans et composé principalement de mercure, d’argent, de cuivre et d’étain, est largement toléré en France. La position officielle des autorités sanitaires est que le mercure contenu dans les amalgames est parfaitement confiné et qu’il ne peut donc pas migrer dans l’organisme. Chaque amalgame dentaire contient environ un gramme de mercure. On est au-delà des normes de sécurité préconisées en Europe. 
Notre conseil : optez toujours pour des obturations en composite ou en céramique qui allient esthétique et innocuité. Si votre dentiste doit déposer vos amalgames, il faudra vous protéger préventivement au moyen d’un chélateur de type charbon actif. Et que toutes les précautions nécessaires soient prises, comme la ventilation forcée du cabinet. 


Ampoules basse consommation : attention à la casse

Quant aux ampoules basse consommation dont on nous rebat les oreilles pour leurs vertus écologiques et économiques et qui sont censées remplacer les lampes à incandescence à partir de 2010, sachez qu’elles contiennent chacune une moyenne de 3 mg de mercure à l’état gazeux. 
Un peu vite estampillées écolo, ces ampoules sont de véritables bombes à retardement. Non contentes d’être hautement dangereuses pour la santé et pour l’environnement si vous avez le malheur de les casser, elles émettent des champs magnétiques et des radiofréquences, diffusent une lumière jaunâtre désagréable et sont longues à l’allumage… 
Un bon conseil, continuez à utiliser vos ampoules à incandescence et n’hésitez pas à en faire une réserve en attendant que les diodes électroluminescentes (LED) soient vraiment au point. 


Peut-on se débarrasser du mercure ?

On peut déjà largement faire en sorte de l’éviter le plus possible. 
Il n’existe aucune fonction métabolique pour laquelle on sache que le mercure serait indispensable. Il faut donc s’en débarrasser. Le traitement traditionnel se fait par chélation. Les chélateurs les plus couramment utilisés en allopathie sont le DMSA (acide dimercaptosuccinique) et le DMPS (acide di-mercaptopropane sulfonique). Le DMSA est administré oralement. Il est soluble dans l’eau, très peu dans les lipides. C’est pour cela qu’on l’associe à l’acide alphalipoïque liposoluble qui traverse parfaitement la barrière encéphalique. Attention, mal pratiquée, la chélation peut se révéler plus nocive que bénéfique. Le DMSA est en effet non seulement un chélateur des métaux lourds mais également un chélateur des minéraux. Avant le traitement, il faut donc supplémenter en oligo-éléments zinc et sélénium en particulier. Par ailleurs, comme l’exposition chronique aux vapeurs de mercure déprime les stocks de vitamine C dans les glandes surrénales, et diminue du coup la réponse de l’organisme au stress et aux infections, une supplémentation en vitamine C sous formes lipo et hydrosoluble est essentielle à une détoxification systémique du mercure. 
La médecine naturelle utilise les plantes et les algues comme antidote. L’organothérapie est menée parallèlement, ou à la place des plantes, ainsi que la biothérapie, pour agir au niveau du système nerveux central 
La chlorella, une micro-algue verte, a la réputation d’éliminer les métaux lourds de l’organisme, mais voici le souci : une chlorella peut être elle-même naturellement chargée en mercure … 

 

Source : http://www.gralon.net/articles/sante-et-beaute/medecine-douce/article-le-mercure---metal-lourd-de-consequences-3578.htm

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